Le Chemin de la restauration !
Louis XX, le 19 janvier 2020 : la Providence fait bien les choses, comme toujours.
Notre bon Roi, fidèle à ses ancêtres, aux promesses de son baptême, et aux promesses du baptême de la France ainsi qu’à son élection divine s’est trouvé là où il devait être en ce 19 janvier : chapelle expiatoire pour expier pour les Français les pêchés de nos compatriotes révolutionnaires d’hier et d’aujourd’hui.
Et l’après-midi au milieu des française et de la France de toujours, celle qui a toujours refusé et refusera la bête et se battra contre elle, Saint Michel soutenant son bras puissant qui fait justice, par charité et miséricorde – car ne rien faire c’est abandonner tant d’âmes à la chute, une chose impensable pour un père qui aime ses enfants et veut leur salut.
« Disons non à toutes les manipulations et travestissements de la vie naturelle. Disons non à la société individualiste et à ses excès depuis qu’elle a perdu le sens des autres tout en proclamant le contraire. Disons non au mensonge. Cela c’est à chacun de nous qu’il appartient de le faire. Il faut savoir s’engager dans nos vies professionnelles et familiales. La société ne se réformera que si nous savons, les uns et les autres prendre nos responsabilités et, pour les chrétiens, être fidèles aux promesses de notre baptême. N’est-ce pas le symbole du sacrifice de Louis XVI, il faut savoir dire non si nécessaire quand notre conscience nous le demande. »
Non à l’erreur et à la mort, oui à la vérité et à la vie (naturelles et surnaturelles).
Notre bon Roi nous indique la voie à suivre, tout un programme. Analyse des maux profonds qu’il faut guérir : restaurer les bons principes, agir selon eux activement pour la reconstruction d’une saine et sainte société.
« Ainsi, le premier reproche à adresser à la révolution et à la république naissante, est d’avoir inversé le sens des mots. La Liberté a supprimé les libertés ; la société ancienne reposant sur les solidarités a été peu à peu sacrifiée à tous les égoïsmes et à l’individualisme alors même qu’étaient prônées l’égalité et la fraternité. Deux siècles après Louis XVI, la société n’a jamais été aussi éclatée. Elle est à reconstruire ! »
Les malheurs ambiants ont quelque chose d’enthousiasmant en un sens, comme le dit notre Roi : nous n’avons plus rien à perdre ! Nous n’avons qu’à construire dans les pas de nos ancêtres et des saints et martyrs dont notre nation est si bien pourvue !
Notre bon roi rappelle que la restauration est un principe de vie : pas de nostalgie, pas d’amertume morbide, pas de regrets. Nous acceptons toutes les épreuves de la Providence, dont la Révolution et ses conséquences, comme un cadeau pour notre progrès spirituel en tant que personnes, en tant que Royaume. Tout en comprenant et analysant froidement les événements passés pour en tirer les leçons, tout en sachant rester profondément touchés par l’exemple des saints, et révoltés et indignés sainement contre les injustices et les malversations. Dire non quand il faut et oui quand il faut, pour le bien de tous les enfants de France. Écoutons notre bon Roi :
« Alors, continuons à honorer la mémoire du Roy-Martyr, et sachons pour l’époque dans laquelle nous vivons, en retirer toutes les leçons. Sachons, nous aussi, concilier la tradition et le progrès. Sachons donner du sens à nos actions. Comme Louis XVI pensons à nos compatriotes et sachons par ce que nous portons et représentons leur redonner espoir et leur rappeler les principes qui doivent régir la société humaine. Nous ne devons pas être des nostalgiques d’un ordre ancien qui ne reviendra pas, mais, au contraire, nous devons être les artisans d’un monde nouveau qui attend beaucoup de l’exemple de ce que fut la royauté française et ses réussites. Si l’histoire ne se reproduit pas, en revanche, elle peut apporter des recettes. Les deux principales qu’il faut retenir en ce début d’année sont la place centrale reconnue à l’homme de la naissance à ses fins dernières et le sens du Bien commun. »
Les pieds bien enracinés dans la terre, et l’esprit dans la contemplation du ciel : la France dans ce qu’elle a de sublime a toujours incarné cet idéal christique de l’union de l’humanité à la divinité. La France apostate et oublieuse de tout, par contraste, nie toutes les vérités frontalement et diaboliquement.
Notre bon Roi invite ses sujets à se souvenir de l’élection divine de leur pays. La restauration est en marche dans les profondeurs des cœurs, il ne reste plus qu’à suivre les inspirations divines bien concrétisés dans l’incarnation de notre bon Roi Louis XX, et pétris de bon sens et de réalisme.
« Oui, son règne (celui de Louis XVI) a été grand notamment par ses innovations. Il le fut car il était animé par la promesse qu’il avait faite lors de son sacre, celle du décalogue. Le roi très chrétien, le fils aîné de l’Église, avait comme objectif d’assurer le bien commun de ses peuples et le salut des âmes. Voilà en quelques mots, résumé, le programme des Rois. Cela ne vaut-il pas mieux que toutes les explications peu crédibles et tentatives peu convaincantes tant elles sont loin des réalités, de nos gouvernants contemporains ? »
Réapproprions et purifions tout ce que nous pouvons des perles de la grande tradition française, qui trouve sa sève dans la tradition catholique, servons au mieux notre bon Roi en nous tenant près. Il faut savoir veiller, et restaurer tout ce que nous pouvons en attendant la grande bataille qui viendra en son heure.
Pour l’instant faisons croître nos vertus, combattons toute erreur et mal pour la justice du bon Dieu et en l’honneur de nos rois saints et martyrs.
Antoine Michel
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France