Vie des royalistes

La première communion de la princesse Eugénie

C’est tout de blanc vêtue que la princesse Eugénie de Bourbon a effectué dimanche dernier sa première communion au monastère des Déchaussées royales (monasterio de las Descalzas Reales). Vexilla Galliae avait déjà annoncé l’évènement sur sa page Facebook.

Construit en 1559 par Jeanne d’Autriche, fille de Charles Quint et d’Isabelle de Portugal, c’est dans ce monastère que reposent le prince Alphonse II et son frère, le duc d’Aquitaine Gonzalve de Bourbon.

Les trois photos jointes à l’article nous ont été transmises cette semaine par le secrétariat particulier du prince Louis de Bourbon que nous remercions vivement et, pour célébrer cet évènement, nous accompagnons ces photos d’un poème écrit par Franz de Burgos.

Vexilla Galliae

 

       LA PREMIERE COMMUNION

 

Le premier sacrement, qui baptise dans l’eau,

Ecoule l’Esprit Saint sur le front du fardeau

Maintenant l’âme humaine entravée dans les os.

Y baignant l’âme au feu qui purifie des maux !

 

Sacrement salvateur qui transforme aussitôt

Terrestre créature en hôte du Très Haut !

Etre tabernacle de l’Esprit ! Quel dépôt !

Recéler l’absolu don d’amour ! Quel repos !

 

Elevée par l’Esprit au rang d’Enfant de Dieu,

Dans la grande épreuve qui la prépare au mieux

En l’éternelle vie qui la rendra aux Cieux,

L’âme ainsi sanctifiée peut recevoir le pieux

 

Abandon du Seigneur, se livrant, silencieux,

Tout entier dans le pain et le vin très précieux.

Résultats du labeur de l’homme chu des Cieux.

A ce pain et ce vin, se substituent, ô Dieu !

 

Non seulement le Corps, mais de surcroît le Sang

Sacrés de Jésus Christ, Rédempteur incessant,

Sauveur, Verbe fait chair, Fils de Dieu professant

Un amour infini, à tous compatissant.

 

Bienheureux l’homme pieux, à genoux, confessant

Sa grande indignité devant le Tout Puissant !

Tout sera pardonné à l’homme connaissant

Avoir été prodigue et peu obéissant…

 

Nulle intelligence n’arrive à concevoir

Tel miracle inouï transmuant au ciboire,

Insufflant au calice l’impossible à croire :

Au pain, voici le Corps ! Au vin, le Sang de Gloire ! 

 

Tout est possible à Dieu, la matière est Son hoir.

Il veut et la substance, émue de Son vouloir,

Oublie ce qu’elle était et acquiert un pouvoir :

N’être plus qu’un mystère, une Foi, un espoir !

 

        Franz de Burgos

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