Il y a 375 ans, le Soleil se levait en France
Le 5 septembre 1638, Louis Dieudonné naît de l’union d’Anne d’Autriche et de Louis XIII. Il est le fruit de l’union des Habsbourg et des Bourbons et a affirmé la grandeur de la France durant un règne de 72 ans.
Pour le don de l’enfant qui se faisait attendre, Dieu a demandé à sa mère plusieurs pèlerinages en des lieux saints de la chrétienté, dont Cotignac dans le Var, où la Saint Famille est apparue. Le père du « Roi-Soleil » a consacré la France à la Notre-Dame de l’Assomption avec fruits : son fils marquera l’Europe de sa puissance.
Artisan d’un Etat centralisé et d’une France étendue à l’épanouissement de ses frontières naturelles (et qu’elle conserve aujourd’hui, sous réserve de l’existence réelle des frontières en Euroland aujourd’hui), Louis le Grand a ciselé Versailles de ses mains surdouées.
On peut s’interroger sur la place du Dieu Très-Haut dans sa devise « Nec pluribus impar » (supérieur à tous), et se dire que Versailles, à la gloire du Roi, n’est pas de la même chrétienté que Saint Louis IX pénétrant nu-pieds dans la Sainte Chapelle, la Couronne d’épines du Christ à la main. On n’aura jamais fini de gloser à l’infini sur ses rapports avec Rome et leurs conséquences, en particulier les affaires du gallicanisme (qu’il soutenait) et du jansénisme (dont il se méfiait malgré son soutien de circonstance à la paix clémentine).
Pourtant ce qu’il a donné à la France est parmi les plus grands héritages temporels. Des jardins de Versailles où ce qu’il reste de France se promène en famille, aux forteresses de Vauban, qui sont là pour rappeler qu’à une époque, les hommes du Roi combattaient pour défendre nos terres et non pour d’autres motifs…
De plus, son enfance ponctuée de miracles assurant sa providentielle survie est le signe d’une destinée céleste : il fut sauvé de la noyade et de la maladie à toute extrémité. Le Roi très chrétien portait le scapulaire et entendait la messe ; jamais il n’aurait remplacé la chapelle de l’Elysée par une salle d’attente.
Louis est le rappel d’une France insoumise, qui ne baisse pas les yeux devant les princes de ce monde et qui a transmis à son arrière-petit-fils une France qu’il a voulue demeurée catholique.
N’oublions pas, français de 2013, que son sang coule toujours dans les âmes des vrais français et dans les veines du prince Louis, dont il est le descendant aîné.
La même Providence a sauvé Louis des eaux du Palais-Royal en 1643 et a donné deux fils jumeaux pour la perpétuation de la lignée, Louis, Duc de Bourgogne, et Alphonse, Duc de Berry, le 28 mai 2010.
Julien Ferréol
Les enfants de la famille royale
Il y a 375 ans…