Le Socialisme ce Mal doctrinal politique sous apparence de Bien
Cette semaine en m’infligeant le pensum de lire ou d’écouter les propositions politiques des différents candidats, j’ai encore profondément médité sur la perversion de cette plaie qui s’est répandue non seulement en France mais bien au niveau mondial dont la forme la plus aboutie fut et est encore pour des millions de gens le Communisme. Ce communisme qui d’ailleurs s’accommode de plus en plus de l’argent par les réseaux mafieux de toutes sortes.
Bref, ce qu’on appelle en France la Gauche politique est issue de ce clivage qui se fit lors des premières réunions de « l’Assemblée Nationale » sous Louis XVI après qu’il eut accepté la mort dans l’âme de signer la constitution du 3 septembre 1791 qui lui était imposée (tolérance acceptée de ce mal afin d’éviter le plus grand mal d’une guerre civile, guerre civile qu’il ne put ensuite empêcher) : cette gauche politique composée des députés libéraux de ce jour-là acquis aux « lumières anti-philosophiques », favorables à la Constitution, se mit à la gauche du Roi dans l’Hémicycle.
Les héritiers principaux de ces libéraux ont engendré le Socialisme. Revenons donc à cette grande tentation politique du Socialisme qui fut dénoncée par tous les papes depuis qu’ils en eurent connaissance, dénonciation qui trouve sa concrétisation parfaite dans l’encyclique « Rerum Novarum » du pape Léon XIII.
Je vais m’attacher plus particulièrement à cette tentation récurrente du Mal qui se traduit par les propositions habituelles du Socialisme et de tous ceux qui se réclament de ses soi-disant valeurs.
On retrouve dans cette doctrine le « Singe de Dieu », Socialisme qui trouve en France sa concrétisation quasi religieuse dans « la laïcité » (on peut lire avec profit, le texte de Jean Vaquié sur la technique démoniaque de la Singerie de Dieu). C’est ainsi que le Socialisme arrive à mettre dans sa poche en France de façon effective même ses adversaires habituels[1], à partir de 1881, comprenant que pour s’installer durablement il lui fallait contrôler l’école il créera l’école publique pour arracher petit à petit le peuple de France à l’enseignement confessionnel afin de l’asphyxier progressivement, ce qu’il réussira à faire à la fin des années 50 ; en instaurant les lois Guermeur-Debré le combat concurrentiel était bouclé et les opérations de décérébration du peuple de France pouvaient commencer et continuer jusqu’à ce jour par les changements continuels de programme qui sont une technique pour séparer les enfants de leurs parents dans l’apprentissage des savoirs.
Parallèlement, à partir du début du 20è siècle, le Socialisme réussira à investir une partie conséquente des catholiques de France dont la figure la plus représentative fut Marc Sangnier avec son journal : « le Sillon » dont la philosophie fut d’abord très suivie par les catholiques comme éminemment généreuse mais dont l’inspirateur souterrain (le Singe de Dieu) montra à terme sa queue et le Saint Pape Pie X, tout d’abord séduit par les idées de ces catholiques progressistes, discerna à temps le Mal qui se cachait sous les feuilles doctrinales du socialisme pervers véhiculé par ce journal, qui avait envahi l’esprit de nombreux catholiques généreux, et condamna « le Sillon » en le mettant à l’index le 25 aout 1910. Mais le mal était fait et le ver était entré dans le fruit en infestant l’esprit de nombreux catholiques de France. C’est cette mouvance que l’on appela ensuite « les catholiques de gauche » dont sont issus en politique des personnalités politiques comme Jacques Delors puis plus à gauche encore sa fille Martine Aubry qui elle est devenue carrément une ennemie de l’Eglise. Les hommes de droiture finirent aussi par être contaminés, …tel Valéry Giscard d’Estaing sans doute par sensiblerie généreuse qui signa le décret autorisant la promulgation de la Loi Veil sur l’avortement. Cette tentation du socialisme sous apparence de Bien est véhiculée entre autre par la Grande Loge de France dans ces milieux catholiques progressistes les aveuglant en déformant la Vérité du message du Verbe de Dieu aux hommes en matière sociale. On en voit les dégâts sous-jacents à l’intérieur de l’Eglise même de France.
Le CONTRE-POISON de ces fausses générosités véhiculées par le Socialisme est donc bien l’attachement à la Doctine Sociale (et non socialiste) de l’Eglise qui est continuellement expliquée dans le temps, pour être adaptée sans concessions à l’erreur, par les encycliques si importantes de nos papes particulièrement à partir de Benoit XIV avec Vix Pervenit, Pie VI avec Inscrutabili divinae sapientiae puis tous les papes qui suivirent qui tous dénoncèrent les perversions en matière sociale dans l’ordre du gouvernement de la Cité, affinant ainsi de plus en plus cette Doctrine Sociale de l’Eglise Catholique qui fait l’admiration de tous ceux, y compris les mécréants, qui ont une vision réellement sociale et non socialiste de la Société. Les Athées eux-mêmes s’en inspirent autant que faire se peut en bons adeptes du « Singe de Dieu » pour essayer de les reprendre à leur profit en en faisant des constantes chrétiennes devenues folles car coupées du Christ Roi, qui en est le réel auteur ; Tous les catholiques qui réfléchissent posément se rendent enfin compte maintenant que les lois françaises qui s’appuyaient toutes autrefois sur le Décalogue sont totalement inversées.
Le Singe de Dieu a gagné !… apparemment…. en déstructurant toute la Société Française par le Socialisme à son profit pour entrainer celle-ci vers cet abîme de la culture du Mal et au terme de la mort, ceux qui se sont laissé séduire par ses arguties mortifères, vers la damnation éternelle.
A nous Catholiques et particulièrement catholiques attachés aux principes Royaux de remettre sans cesse notre travail de réinformation vertueuse sur l’enclume, afin d’éclairer nos compatriotes en leur faisant comprendre comment se défier des tentations de propositions politiques qui peuvent être entachées de mal sous apparence de Bien. C’est pourquoi nous devons profondément étudier nos idées afin de les projeter sur le long terme et déterminer quelles en seront les conséquences dans le futur.
Par ce travail et cette prudence nous serons réellement utiles pour notre prochain et pour aider le Roi aussi en apportant notre petite part concernant la recherche de la Vérité partout où nous sommes ; nous devons continuellement le faire en ayant à l’esprit que Dieu nous voit dans tous nos actes, il nous faut donc faire appel à la prière et à la méditation et bien accomplir notre devoir d’état journalier en imitation de la Sainte Famille. A ce prix le Seigneur nous inspirera les bonnes réflexions que nous pourrons avoir et qui pourront être profitables ensuite pour l’ensemble du corps social.
Etudions et réétudions les encycliques des papes qui sont d’un bon sens extraordinaire ; car ils ont dans leur magistère la tête au ciel et les pieds sur terre même si parfois certains dans leur vie courante ont pu paraître libéraux et peut être même l’être dans certaines de leurs réflexions hors magistère.
Par rapport à notre attitude envers les papes qui peuvent nous sembler libéraux, nous devons, nous qui ne sommes pas des théologiens, nous appuyer fermement sur cette remarquable réponse toute de bon sens catholique que fit Ste Catherine de Sienne qui opposa la réponse qui suit, à un interlocuteur qui lui demandait si elle obéirait au pape s’il était l’antichrist… « oui, j’obéirai au pape s’il était l’antichrist pour toute demande qu’il me ferait conforme à la Foi Catholique, et je lui désobéirais pour toutes celles qui mettraient en danger ma foi catholique… » la Sainte avait donc bien fait le distinguo entre l’obéissance qui est une vertu morale et la Foi, l’Espérance et la Charité qui sont des vertus théologales. L’obéissance leur est soumise.
De cette réflexion nous devons donc tirer enseignement en nous attachant à parfaitement connaître notre catéchisme et à l’avoir sous la main facilement. Et …à tourner plus de 7 fois la langue dans notre bouche si nous n’avons pas totalement notre réponse adéquate dans notre esprit dans nos conversations, dans ces cas-là il vaut mieux humblement réserver notre réponse pour vérifier et la donner ultérieurement après avoir pris conseil, où accepter de ne pas être compétent et diriger notre interlocuteur vers la personne adéquate que nous savons être compétente ; si nous ne nous imposons pas cette règle nous tombons dans l’orgueil avec toutes les conséquences désastreuses que cela peut impliquer pour le corps social dont nous faisons partie, et pour notre combat pour le Roi car nous sommes ses vitrines auprès de notre entourage.
Le Combat contre la perversité du Socialisme qui atteint les plus hautes sphères mondiales y compris une grande partie des têtes couronnées est au prix de notre compréhension des ruses diaboliques de cette doctrine et de notre courage à controverser intelligemment.
Chantal de Thoury
[1] ses prémices ont commencé à la Renaissance et ont trouvé leurs structures avec les lumières antiphilosophiques ré-révolutionnaires françaises.