La grande imposture des droits de l’homme
La Déclaration Universelle des droits de l’homme de 1948, qui est la référence officielle au niveau international, est inspirée directement de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Elle énonce les droits fondamentaux de l’individu, leur reconnaissance, et leur respect par la loi.
Son préambule déclare « que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde ». Quoi de plus beau en apparence !
Or, dit l’article premier, « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ». C’est Charles Maurras qui fit remarquer l’absurdité de cette affirmation. Car si le poussin laissé libre à sa naissance peut se débrouiller tout seul, l’homme, lui, en mourrait.
Quant à l’égalité « en droits », c’est une hypocrisie du fait que le texte ne parle jamais de devoirs. Une personne à qui le suffrage universel ou tout autre type de décision a accordé une grande responsabilité a, bien évidemment, de lourds devoirs envers la société. Peut-on concevoir une hiérarchisation des devoirs sans une hiérarchie équivalente des droits ?
L’article 3 énonce que « tout individu a droit à la vie ». Pourtant, il est communément admis dans nos sociétés occidentales que l’avortement est un droit. Ce qui veut dire qu’un enfant à naître n’a pas droit à la vie. Nous sommes en pleine contradiction.
L’article 16 énonce que « à partir de l’âge nubile, l’homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille ». Notons bien que le texte est très explicite sur le mariage : il s’agit bien d’unir un homme et une femme, contrairement à la loi Taubira qui prétend le contraire. D’ailleurs, le même article précise que « la famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’Etat », ce que ne fait pas la loi Taubira qui veut au contraire éradiquer cette vision traditionnelle de la famille.
Venons-en à la liberté de pensée. L’article 18 précise que « toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites ». Ceci est totalement contraire à la pratique des communautés musulmanes qui punissent de mort les musulmans qui décident de se convertir au christianisme. Il suffit de lire le témoignage de Joseph Fadelle dans son livre « Le prix à payer ». Sans parler des Etats musulmans. Il faut donc retenir que l’islam ne respecte pas la déclaration universelle des droits de l’homme. Pourtant ceci n’est jamais énoncé…
Terminons par l’article 29, qui énonce que « dans l’exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n’est soumis qu’aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d’assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d’autrui ». Il n’est pas dit que chacun doit s’efforcer d’agir dans le sens du bien commun. Non, c’est au contraire une vision très égocentrique de l’individu, qui peut faire ce qu’il veut du moment qu’il ne viole pas la loi. Certes il doit « satisfaire aux justes exigences du bien-être général », formule vague très différente d’une dynamique de participation à la construction du bien commun. Le Décalogue est beaucoup plus explicite puisqu’il énonce : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant moi » (Deut. 5, 7), ce qui est une dénonciation de l’idolâtrie qui consiste à prendre quelque chose pour un absolu, l’argent par exemple.
Concluons par l’essence même de cette déclaration. La différence entre royauté et république se manifeste aussi dans les références : la république met en avant la Déclaration des Droits de l’Homme, alors que la royauté se réfère au Décalogue. La contradiction apparaît d’une manière flagrante sur un évènement récent : lorsque la Russie a voté une loi interdisant toute propagande en faveur de l’homosexualité, bien des voies occidentales se sont érigées contre cette décision, justement au nom des Droits de l’Homme. Voici un bon exemple qui démontre que la Déclaration des Droits de l’Homme est une machine de guerre mise en place pour détruire le christianisme.
Georges Tartaret