Communication des princes

Sixte-Henri de Bourbon-Parme : Un bien triste sire…

Décidément, le prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme a la félonie vissée au corps !

Félon au Roi Alphonse II en 1988 en première instance et à son tout jeune successeur Louis XX en 1989 en appel, lors de deux procès le déshonorant, qu’il perdra tous les deux d’ailleurs, où il contestait à son aîné de famille, Aîné des Capétiens, le port des armes pleines de France, qui sont à l’origine les propres armes des Capétiens, étendues par la suite à la France sur laquelle ils régnèrent mille ans, il réitère le crime de lèse-Majesté en couvrant d’injures le Roi Louis XX.

Pourquoi cette haine ? Parce qu’une réunion de la famille Bourbon, à laquelle il a décidé de ne pas se rendre, est organisée dans le Bourbonnais, en présence du Chef de Famille et de Nom, ce qui me semble être la moindre des choses lors d’une réunion de famille, Sa Majesté le Roi Louis XX de France.

Quel argumentaire expose-t-il pour justifier sa décision :

Il prétend que les titres d’apanage ne peuvent être délivrés que par le Roi de France régnant.

FAUX

Le Roi de France ne peut être que l’aîné des Capétiens, je ne cesse d’y revenir mais ce nouveau communiqué me prouve assez que cela est nécessaire. Il s’avère que l’aîné des Capétiens est aujourd’hui Son Altesse Royale Monseigneur Louis de Bourbon, vingtième roi de la dynastie à porter le nom de Louis, donc Louis XX de France. La vérification est généalogique, donc facile à obtenir en suivant la succession des aînés par les mâles de l’arbre généalogique de cette famille jusqu’à aujourd’hui. Ceci posé, le Roi dispose de tous les titres appartenant à la Couronne, qu’il règne ou non. Et peut apanager ses fils ou conférer un titre à qui il souhaite, qu’il soit sur le Trône ou en exil. La seule différence sera, et c’est de pure logique, que l’apanage ou les titres conférés seront concrets sous un Roi régnant, les bénéficiaires entrant en possession des terres ou revenus attachés à ces titres et dits « de courtoisie » sous un roi non régnant, les bénéficiaires ne jouissant que de la reconnaissance par tous de leurs titres, sans aucune concrétisation foncière ou pécuniaire.

Il revient ensuite sur les renonciations, pas celles d’Utrecht cette fois-ci, mais il ne m’aurait pas dérangé de démonter une nouvelle fois toute la glose fallacieuse développée à ce sujet par les orléanistes, non, celles imposées à ses deux fils aînés, Alphonse, prince des Asturies (pour hémophilie et union inégale) et Jacques-Henri, duc de Ségovie (pour surdité), en 1933 par leur père Alphonse XIII d’Espagne, en insinuant que ces renonciations les excluaient de leurs droits à la Couronne de France pour eux et leur descendance.

FAUX

Ces causes de renonciations (hémophilie, union inégale et surdité) sont valables dans le droit monarchique espagnol, mais pas dans le droit monarchique français réglé par les Lois Fondamentales dont je vous rebats les prunelles constamment. Ainsi, ces renonciations, qui les excluent du Trône d’Espagne, ne portent en aucun cas atteinte à leurs droits inaliénables sur le Trône de France. Et le prince Alphonse eut-il vécu, il serait devenu le nouvel Aîné des Capétiens à la mort de son père. Mais il se tua dans un accident de voiture en 1938, laissant l’aînesse revenir à Jacques-Henri. Louis XX, seul petit-fils encore vivant de Jacques Henri (Henri VI de France pour les Légitimistes), est donc l’Aîné des Capétiens et bien le Roi de France incontestable au regard du droit monarchique français.

Enfin, il revient sur le fait que Louis XX, étant le descendant d’Isabelle II d’Espagne, est illégitime au motif qu’elle fut elle-même une Reine illégitime ayant usurpé les Lois Fondamentales du Royaume espagnol.

FAUX

Si le petit-fils de Louis XIV, Philippe, duc d’Anjou, fut appelé au Trône d’Espagne par Charles II de Habsbourg, c’est en sa qualité de petit-fils de sa sœur aînée, Marie-Thérèse, épouse de Louis XIV. Ce qui prouve assez que les Lois Fondamentales du Royaume d’Espagne autorisent, en cas d’absence d’héritiers mâles, la transmission par les femmes.

Lorsque Philippe V monta sur le Trône de son grand-oncle, il modifia les Lois Fondamentales espagnoles pour y substituer la loi salique en vigueur en France. Mais ce que Philippe V fit en 1713, Ferdinand VII le défit en 1830, promulguant la Pragmatique Sanction retournant aux Lois Fondamentales ancestrales espagnoles préexistantes à l’introduction de la loi salique par Philippe V, pour favoriser sa fille Isabelle. Ce qui fait qu’Isabelle II, Reine légitime au regard du droit monarchique espagnol ancestral qui permet l’accession d’une femme en cas d’absence de fils, frustrait son oncle, frère cadet de son père, Charles de Bourbon, au regard du droit salique français qui interdit à toute femme d’accéder au Trône de France, introduit récemment en Espagne par son ancêtre.

Mais Isabelle II ne fut jamais prétendante au Trône de France et les guerres carlistes, qui firent tant de morts, ne concernaient que la revendication au Trône d’Espagne par son oncle Charles de Bourbon (Charles V pour les carlistes espagnols).

Nous, Légitimistes français, ne nous intéressons qu’à la Succession à la Couronne de France. Or, en 1883, à la mort du Comte de Chambord, petit-fils de Charles X (Henri V de France pour les Légitimistes), l’Aînesse des Capétiens, qui suit un processus purement généalogique, saisit instantanément, sans regarder les droits qu’il revendique sur un autre Trône, Jean de Bourbon (Jean III de France pour les Légitimistes) qui se trouve être en même temps le prétendant carliste au Trône espagnol sous le nom de Jean III également, étant le fils de Charles V. C’est la branche « carliste » des Rois de France : Jean III a deux fils : Charles de Bourbon (Charles XI de France pour les Légitimistes) et Alphonse-Charles (Charles XII de France pour les Légitimistes). Charles XI a un fils qui ne se mariera jamais : Jacques de Bourbon (Jacques Ier de France pour les Légitimistes). Jacques Ier meurt en 1931 et son oncle, Charles XII, lui succède à l’Aînesse de la Maison Capétienne.     

En 1936, à la mort de Charles XII, reçoit l’Aînesse de la Maison Capétienne, Alphonse XIII (Alphonse Ier de France pour les Légitimistes), qui est effectivement le petit-fils de la tant détestée Reine Isabelle II. Mais ce n’est pas à ce titre qu’il devient l’Aîné des Capétiens, les Lois Fondamentales de France sont formelles, aucune femme ne peut transmettre la Couronne de France. C’est par son grand-père, François d’Assise de Bourbon, fils aîné du dernier oncle d’Isabelle II, François de Paule de Bourbon, qu’il reçoit l’Aînesse de la Maison Capétienne. C’est un peu compliqué et je m’en excuse.

Pour résumer, la branche de Ferdinand VII s’éteignant avec lui puisque sa fille, Isabelle II, ne peut succéder au Trône de France, l’Aînesse de la Maison Capétienne passe aux descendants de son frère cadet, Charles de Bourbon (Jean III, Charles XI, Jacques Ier et Charles XII). Cette branche s’éteignant avec Charles XII, l’Aînesse de la Maison Capétienne passe alors aux descendants du dernier frère de Ferdinand VII et de Charles de Bourbon : François de Paule de Bourbon (Alphonse Ier, Henri VI, Alphonse II et Louis XX).

Donc, contrairement à ce qu’insinue avec une perfidie consommée ce triste prince, Louis XX, s’il est bien l’arrière-arrière-arrière-petit-fils d’Isabelle II, ne tient pas ses droits à l’Aînesse de la Maison Capétienne d’elle, mais du mari de celle-ci, son arrière-arrière-arrière-grand-père le Roi-consort François d’Assise de Bourbon.

Il est vraiment navrant de constater qu’un prince de la Maison Capétienne des Bourbon s’entête, au moyen de communiqués aux arguments intégralement faux ou viciés de malhonnêteté, à contester à l’Aîné de Famille une place incontestable qu’une simple recherche généalogique et la connaissance du droit monarchique français permet de confirmer.

Et dire que, fidèle à ces lois fondamentales intangibles, je dois reconnaître que ce prince félon possède, au même titre que tous les princes légitimes de cette auguste Maison Capétienne des Bourbon, un rang précis à la succession du Trône de France… Plaise à Dieu nous épargner une telle calamité !

Franz de Burgos

 

450 descendants des bourbons et leurs amis se sont réunis ce samedi dans l’Allier à Souvigny et Besson à l’invitation du prince Charles-Henri de Lobkowicz. 

 

Communiqué du Secrétariat du Prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme du 17 septembre 2015

Le Secrétariat politique de son altesse royale Sixte-Henri de Bourbon fait savoir à ses proches que le Prince ne se rendra pas à l’invitation qui lui a été adressé pour une fête dite des Bourbons à l’abbatiale de Souvigny ainsi qu’au dîner « familial » de Bostz car il a été informé d’une invitation scandaleuse adressée à un personnage pratiquant l’imposture des titres d’apanage.
Nous rappelons que les titres d’apanages (c.a.d. province) ne peuvent être accordés que par le Roi de France régnant, au bénéfice des plus proches membres de sa famille.

De plus, le grand-père de ce dernier s’était vu obligé à renoncer à ses propres titres et prédicats pour lui et tous ses descendants.
Enfin ce sujet descend d’une branche usurpatrice vassale de l’Angleterre qui a usurpé le pouvoir contre les lois fondamentales du Royaume espagnol et provoqué ainsi la mort de plus de 400 000 légitimistes espagnols défendant les lois fondamentales et la religion contre l’agression libérale et anti-chrétienne, poussant même le crime à faire fusiller les mères, pères et frères des généraux carlistes.

La présence prévue de cette personne se révèle une provocation dans le cadre des Bourbons fêtant l’historique de leur dynastie.

Une réflexion sur “Sixte-Henri de Bourbon-Parme : Un bien triste sire…

  • Vous n’êtes pas obligé d’insulter ce prince, même si vous ne partagez pas son avis.

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