Le Roi à la Messe annuelle de fondation des Invalides
Dimanche 16 septembre 2018, à 11 heures, le prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, a assisté dans l’église des Soldats à la messe commémorant la fondation des Invalides (Paris). La construction de cet hôtel avait été voulue par le Roi Soleil pour abriter les soldats invalides. Il abrite aujourd’hui l’institution nationale des Invalides (INI).
Mgr Antoine de Romanet, évêque aux Armées françaises, a présidé cette messe durant laquelle il a installé le nouveau recteur de son église-cathédrale – vouée à saint Louis roi de France –, l’abbé Pascal Frey.
Aîné des Capétiens, descendant de Louis XIV, le Duc d’Anjou a été accueilli à son arrivée par le général de corps d’armée Bruno Le Ray, gouverneur militaire de Paris, et le général de corps d’armée de Saint-Chamas, gouverneur des Invalides. Le Prince était accompagné du prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme et de sa fille la princesse Charlotte de Bourbon-Parme au banc des personnalités. Les présents ont également pu reconnaître la princesse Chantal d’Orléans.
Le général de corps d’armée Bruno Le Ray a ensuite donné un cocktail dans les salons des Invalides, ce dont l’a remercié le général de corps d’armée de Saint-Chamas devant les pensionnaires et les volontaires qui les assistent, et en présence du général d’armée Benoît Puga, grand-chancelier de la Légion d’honneur, du préfet d’Île-de-France Michel Cadot, du secrétaire perpétuel de l’Académie française Hélène Carrère d’Encausse, du médecin-chef Christian Plotton, directeur de l’INI, d’officiers des trois armées et d’une assistance nombreuse malgré la tenue des Journées européennes du patrimoine à la même date. Les événements marquants de l’année écoulée et les projets de réfection de l’Institution ont été rappelés.
Le Prince a pris le temps de recevoir les félicitations de chacun pour son voyage en Moldavie. Lors du XIIe Congrès mondial des familles à Chisinau, il avait appelé l’avant-veille l’UNESCO à inscrire le modèle de la famille traditionnelle au patrimoine mondial de l’humanité. Il s’est réjoui des bonnes nouvelles que lui apportaient les uns et les autres et s’est prêté de bonne grâce aux photographies.
Luc Le Garsmeur, pour le Cercle d’Action Légitimiste