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Un royaliste est forcément légitimiste !

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Un royaliste, sous toutes les royautés du monde, est toujours un légitimiste qui accorde sa foi, son obéissance, au successeur légitime, selon les lois successorales traditionnelles en vigueur dans la monarchie à laquelle il appartient, du monarque légitime précédent. Un royaliste est donc intrinsèquement légitimiste !

Depuis Hugues Capet, premier roi inaugurant la nouvelle dynastie « élue », jusqu’à Jean Ier, la succession à la Couronne de France fut réglée par la nature, se transmettant de mâle en mâle par le fils aîné. À la mort de Jean Ier, en 1316, successeur légitime naturel de Louis X, c’est la loi qui, se substituant à la nature défaillante, décida de suppléer à la tradition successorale établie par l’heureuse continuité naturelle depuis l’origine de la dynastie capétienne et inscrivit, dans ce que l’on appelle les Lois Fondamentales du Royaume, que le principe royal saisit instantanément et automatiquement le descendant ou plus proche parent aîné par les mâles du roi Capétien précédent. Dans le cas présent, ce fut Philippe V. Ainsi, si le roi a un fils, la succession redevient naturelle, s’il n’en a pas, elle est réglée par la loi. Mais en tout état de cause, cette succession n’est ouverte que pour les princes de la famille capétienne !

Afin d’assurer en toutes circonstances une succession paisible à la Couronne, ce principe successoral doit être intangible. Cette intangibilité induit une indisponibilité de la Couronne. C’est-à-dire que le roi positif (l’homme-roi qui naît, vit et meurt), qui n’est que l’incarnation charnelle et provisoire du roi mystique (principe royal qui émane de Dieu et qui est éternel), reçoit la royauté par sa naissance et ne peut en disposer. Il ne peut ni la refuser, ni l’abdiquer, ni choisir son successeur. Elle s’impose à lui, qu’il la veuille ou non, qu’il s’en sente digne ou non ; elle échappe à toute volonté qui voudrait la lui ravir, qu’elle émane d’une contrainte extérieure ou de la volonté propre du roi qui voudrait s’en démettre ; elle désigne formellement, par la loi, le successeur, sans pouvoir être aucunement influencée par les dernières volontés du roi qui en désignerait un autre. Voilà la règle de succession à la Couronne du Royaume de France !

Un royaliste soucieux de savoir qui incarne le roi légitime suivra donc, à travers les tourbillons de l’Histoire, les différents successeurs légitimes de mâles en mâles par les aînés et ceci depuis Hugues Capet, si cela l’amuse. Il reconnaîtra ainsi, à chaque génération, lequel des princes fut saisi du principe royal et descendra, guidé par la seule rigueur de la légitimité réglée par les Lois Fondamentales, jusqu’à Louis de Bourbon, saisi du principe royal le 30 janvier 1989 l’instituant Roi de France Louis XX !

Aucun traité, aucune renonciation, aucune abdication ne peuvent attenter à la succession légitime du roi mystique qui est de Dieu et échappe à la volonté de l’Homme. Ainsi, le traité d’Utrecht, les renonciations de Philippe V ou l’abdication de Charles X ne sont même pas contraires à la loi successorale du Royaume de France, puisqu’ils n’ont aucune existence, sont dépourvus de toute capacité d’exercer la moindre action ou influence au regard de Dieu qui ne s’occupe pas des revendications humaines et saisit éternellement, comme légitime successeur du principe royal qui émane de lui, l’aîné des descendants par les mâles jusqu’à l’extinction de la race choisie.

Aujourd’hui, ce principe s’incarne en Louis XX, aîné des Capétiens ! Seul Louis XX est le Roi légitime de France et toute la royauté en France réside en sa personne !

Dès lors, d’aucuns peuvent être, à leur guise, orléanistes, bonapartistes, providentialistes ou nombrilistes… Mais aucun de ceux-là n’est royaliste !

L’orléaniste choisit un prince cadet du Sang de France qui prône un autre régime que la monarchie française, catholique et de droit divin. Il choisit une monarchie parlementaire et maçonnique. Il n’est donc pas royaliste, à double titre : prétendant actuellement illégitime car toujours cadet et autre régime que celui du Royaume de France.

Le bonapartiste choisit le prétendant d’une autre famille que celle de la dynastie capétienne dont le prédécesseur historique incarna une monarchie policière dictatoriale issue de la révolution et dont est issue directement la république actuelle. Il n’est donc pas royaliste au titre principal que son prétendant est définitivement illégitime car non capétien.

Le providentialiste s’en remet à Dieu du choix d’un nouvel « élu », sans se rendre compte qu’il renie ce faisant le choix actuel de Dieu, qui désigne Louis XX ! Et croyant s’en remettre à Dieu, il fait fi de Sa volonté ! Il n’est donc pas royaliste puisqu’il néglige le roi que Dieu lui offre !

Seul le Légitimiste est Royaliste ! Et reste dans l’obéissance à la volonté de Dieu ! Volonté que Dieu exprime clairement en accordant la vie à une nouvelle génération de Capétiens (bénis soient notre Dauphin Louis et le prince Alphonse) ou en la reprenant, parfois brutalement (bénis soient, au Ciel, notre Dauphin François et notre Roi Alphonse II) ! C’est le choix de Dieu, auquel nous devons nous soumettre, car, dans le bonheur comme dans le malheur, nous savons que Dieu agit toujours pour notre bien !

Royalistes de France, votre Roi est Louis XX !

Toutes les autres voies vous perdent et vous excluent du Royaume de France !

Franz de Burgos

2 réflexions sur “Un royaliste est forcément légitimiste !

  • Il est étonnant de ne pas étudier la survivance de Louis XVII dans votre article

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    • Vexilla Galliae

      La survivance de Louis XVII n’est (malheureusement) qu’un mythe. Par ailleurs, comme le répétait le généalogiste Michel Josseaume, « dans tous les cas de figure, les descendants de Naundorff ne pourraient avoir aucun droit au trône de France, étant issus de mariages luthériens ou civils, voire même d’aucun mariage du tout ! »

      Répondre

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