Peut-on moraliser la politique ?
Selon un sondage OpinionWay réalisé pour le Figaro et LCI, 78% des français éprouvent du dégoût, de la méfiance ou de l’ennui quand ils pensent à la politique. Et que proposent François Hollande et son équipe ? De voter une nouvelle loi pour que le cas Cahuzac ne puisse se reproduire ! C’est, encore une fois, mener une politique de sanction de la faute plutôt qu’une politique préventive. La droite, quant à elle, demande par la bouche de Jean-François Copé, un « remaniement gouvernemental total ».
« Personne ne met un morceau de drap neuf à un vieil habit…
On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres » (Matt. 9,16)
Ce n’est pas en remplaçant un républicain par un autre républicain que l’on moralisera la vie politique française. En instaurant la république après la révolution de 1789, on a mis en place une société sans Dieu. Mais cette société sans Dieu est en fait une société régie par le dieu-argent.
Voilà pourquoi aucun parti politique, qu’il soit de droite ou de gauche, d’extrême droite ou d’extrême gauche, n’est en mesure d’instaurer officiellement la référence à une morale. Car le discours officiel est qu’à chacun sa morale du moment que cela ne trouble pas l’ordre public !
Dostoïevski disait : « Toute société, pour se maintenir et vivre, a besoin absolument de respecter quelqu’un et quelque chose et surtout que ce soit le fait de tout le monde, et non pas de chacun à sa fantaisie ». Il est aussi écrit que :
« Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine » (Matt. 12,25)
Donc le problème n’est pas nouveau et c’est bien pour cela qu’il est mentionné dans la Bible. Les entreprises qui veulent établir un système de management efficace savent qu’elles doivent le mettre en conformité avec les exigences de la norme internationale ISO 9001. Comment se fait-il que l’on trouve normal d’utiliser pour une entreprise un référentiel qui établit les principes de son bon fonctionnement et que cela ne soit pas le cas pour un Etat ?
Les républicains répondront qu’il y a pour cela les « valeurs de la république ». Mais la devise de la république est elle-même pleine de contradictions : tout le monde sait que si l’on veut établir l’égalité, il faut limiter la liberté et que, inversement, si l’on veut établir la liberté ce sera au détriment de l’égalité. Quant à la fraternité, demandez aux 133 000 SDF (sans domicile fixe) recensés par l’INSEE ce qu’ils en pensent !
Seule la référence aux valeurs chrétiennes peut aider à établir le bien commun
Le principe de laïcité, souvent évoqué, est un leurre, ce pour plusieurs raisons. La raison principale est que la république s’est construite dès 1789 sur la base de la haine du christianisme et que celle-ci est toujours présente chez nombre d’hommes politiques. Elle se traduit notamment par des attaques contre la famille. La deuxième raison est que les fonctionnaires qui voudraient mettre ce principe en oeuvre se heurtent aux groupes de pression, ce qui fait que personne n’ose prendre de décision.
Il faut donc que la France retrouve ses racines chrétiennes
La meilleure manière de le faire est de restaurer la royauté
Cela ne veut pas dire que la religion chrétienne soit imposée à tous. Mais que celle-ci serve de référentiel par exemple pour toutes les questions sociétales telles que le respect de la vie de la conception à la mort, la famille basée sur le mariage d’un homme et d’une femme et la primauté de la famille pour l’éducation des enfants. C’est aussi la mise en conformité de la politique de la France avec la doctrine sociale de l’Eglise dont les principes s’opposent au traité de Lisbonne et dénoncent l’absence de références morales de l’OMC, le fer de lance de la mondialisation.
Le roi n’est pas le dictateur que nous présente la propagande républicaine. Les rois de France ont toujours défendu le peuple et l’unité du territoire contre les féodalités qui se sont souvent alliées à des puissances étrangères, au risque de disloquer la France et d’annihiler son développement économique. C’est grâce aux rois de France que notre pays est devenu, du temps de Louis XIV, la première puissance mondiale, celle que tout le monde enviait du fait de son développement économique et de son rayonnement culturel. Sans les rois de France, il y a longtemps que la France n’existerait plus.
Et c’est bien depuis que la royauté a été abolie que la place de la France dans le monde va en se dégradant.
Georges Tartaret