Big Mother
La crise actuelle fait office de révélateur piquant de toutes les réalités délétères que produisent les erreurs modernes, en particulier la démocratie, le libéralisme et la république. Cette dernière, en France, fait la synthèse de tous les principes révolutionnaires.
Et, en France, ces principes sont absolument anti-monarchiques par essence, puisque notre monarchie est patriarcale, absolue, divine, catholique : en ces temps, la société fonctionnait.
Remarquons ici un symptôme typique : la disparition du père, de toute paternité, et donc d’autorité – car l’autorité est éminemment masculine qu’on le veuille ou non (ce qui n’empêche pas par délégation que des femmes exercent cette autorité évidemment).
L’Etat n’est plus incarné et devient mécanique, administratif, inhumain. Pas besoin d’épiloguer, on le vit au jour le jour depuis des décennies. La crise actuelle, avec ces « attestations de déplacement » et autres procédures paperassières pour mieux nous contrôler ne fait que révéler cela de façon toujours plus criante. Jusqu’à où ira la dictature totalitaire ? Au nom de nos vies, peut-être, et alors ? Au fond comme Hitler élu au suffrage universel au nom de la protection des allemands…
La crise révèle encore plus le caractère féminin de l’Etat, qui n’est plus contrebalancé par aucune autorité masculine. Pour désigner l’Etat nous disons souvent Big Brother : cet état policier démocratique et donc totalitaire. Certes. Mais encore plus Big Mother, étouffante, si maternante que cette maman dévoreuse de ses enfants n’admet pas que ses petits naissent au monde, qu’ils se séparent de son corps et de son cœur, qu’ils puissent se nourrir autre part qu’à leur sein. Un véritable moloch. Personne pour couper le cordon ombilical. Personne pour arracher le pauvre bébé au sein de cette mère dévoreuse et vorace, afin que l’enfant puisse affermir une personnalité, afin qu’il se rende compte que la vie n’est pas faite que de jouissances immédiates et faciles.
Et dans ses réactions aussi, l’Etat ressemble à une femme hystérique, sans homme pour la canaliser, pour structurer, pour calmer ses passions. Regardez la décision du confinement, c’est typiquement féminin comme réaction : tout va bien, tout va bien, tout va bien et…bam, crac ça explose, c’est le feu, l’incendie, on va tous mourir ! Genre la réaction posée quoi. Tout homme marié (pour ne prendre qu’eux) a déjà vécu ce genre d’explosion… Imaginez que cela se passe au niveau de l’état, sans aucune autorité masculine… Vous avez notre époque, notre politique et tous ses aboutissements.
La Providence fera son affaire de ce nouveau Moloch maternant, sorte de marâtre qui par excès « d’amour » mal compris mange ses enfants impitoyablement et en fait ses esclaves. A nous de devenir des bons instruments pour désactiver tout cela et se battre avec justice.
Oh bon roi, père des peuples, revenez vite mettre de l’ordre là-dedans !
Antoine Michel
Pour Dieu, pour le Roi, la France