Panama papers, le Président Hollande se moque du monde !
Chers amis,
Maintenant que les esprits se sont apaisés, j’aurais souhaité revenir, avec vous, sur le scandale des Panama Papers, au sujet duquel la France entière a perdu la raison ces dernières semaines.
De quoi s’agissait-il ? De la divulgation par la presse et de la transmission aux administrations fiscales des Etats par des mouchards, de dizaines de milliers de dossiers bancaires détenus dans des banques panaméennes. Certains de ces dossiers étaient parfaitement légaux et d’autres clandestins. Le bon grain a été jeté, avec l’ivraie, dans un brasier populaire vengeur. Le bon grain ? En effet, peut-on reprocher à des particuliers ou des entreprises d’avoir voulu placer leur argent à l’étranger en toute légalité et au vu et au su de leurs administrations fiscales respectives ? Evidemment non. Chacun utilise bien son argent comme il l’entend, dans les limites de la morale et de la loi. L’ivraie ? Le cas des comptes clandestins est évidemment différent et laisse supposer que certains de leurs détenteurs n’ont pas la conscience nette.
Cependant, il est temps, maintenant, de remettre en place quelques vérités :
– Le Président de la République, et la presse française, ont dénoncé les paradis fiscaux. Fort bien ! Mais pensons que notre pays est un paradis fiscal pour certains étrangers, et que nous serions bien avisés de nous taire ou de retirer la poutre que nous avons dans l’oeil avant d’osculter la paille dans celui des Panaméens ou des Helvètes. En effet, saviez-vous que les investisseurs publics qataris sont exonérés, en France, d’impôts sur les plus-values immobilières et sur les gains en capital ? On comprend mieux pourquoi les émirs investissent autant en France. Nous leur permettons de défiscaliser et de réaliser des investissements sûrs et rentables… N’est-ce pas ce même Qatar que l’on soupçonne d’avoir financé en sous-main des groupes djihadistes au Proche-Orient ? Finalement, les placements off-shore de la famille Le Pen ou du père de David Cameron semblent de la roupie de sansonnet en comparaison de ce que nous permettons à nos amis les émirs.
– Par ailleurs, messieurs les journalistes et les lanceurs d’alerte, songez que s’il y a des paradis fiscaux, c’est aussi qu’il existe des enfers fiscaux. Pour un citoyen français, notre patrie en est un. En effet, quand on sait qu’un grand nombre d’artisans, de commerçants et de professions libérales, mais aussi de cadres supérieurs en entreprise, voit plus de la moitié de leurs revenus partir en diverses taxes cumulatives. Quand on sait que pour certaines familles le total des impositions dépasse le total des revenus, on comprend l’exil, même si on ne l’excuse pas forcément. Pour qui n’a pas les moyens de se payer un bon avocat fiscaliste et un habile conseiller financier habitués des montages complexes à la recherche de la moindre niche fiscale pour réduire le taux d’imposition, la douloureuse vous met à genoux.
De la même manière, il est piquant de lire que Ségolène Royal va porter plainte pour diffamation à cause des accusations portées contre sa gestion de la région Poitou-Charentes qu’elle a, de fait, mise en faillite. Les entrepreneurs écrasés de contrôles, d’audits et accusés par les administrations devraient-ils porter plainte pour diffamation ? Ce serait amusant à voir dans notre enfer fiscal.
– De plus, en se concentrant sur les exilés légaux et en laissant de côté les fraudeurs, on se rend compte que chaque cas devrait être examiné à la loupe avant de porter un jugement. Entre l’institution financière qui cherche à maximiser ses profits trimestriels dans des sociétés écrans délivrées de toute législation contraignante, et le notaire de famille qui place l’équivalent d’une assurance vie sur un compte étranger pour préserver les siens en cas de guerre, comme cela s’est fait dans toutes les familles de notables prévoyants ayant connu les deux guerres mondiales ou les révolutions des XIXe et XXe siècle, entre ces deux cas de figure, donc, il y a une marge. Il y a une marge entre l’aigrefin et le bon père de famille. Ne mettons pas tout le monde dans le même sac.
Ces vérités précisées, chers amis, j’aimerais m’adresser à deux groupes ; au gouvernement et aux exilés fiscaux de retour en France :
– Mesdames et messieurs les membres du gouvernement, Monsieur le Président de la République ; en vous félicitant de ces milliards que vous alliez récupérer car cela ferait autant de plus dans le budget de l’État, vous nous avez bernés une fois encore. Dîtes aux Français, de grâce, que chaque centime que vous économisez sur un poste de dépense, est immédiatement versé sur un autre, de sorte que loin de combler le trou de nos finances, vous le creusez un peu plus. Ainsi, tandis que diminue le déficit de l’État, celui des collectivités territoriales se creuse. Outre que les milliards que vous allez récupérer ne sont qu’une goutte d’eau dans la mer, vous allez verser cette somme dans le néant de votre impéritie, hypothéquant un peu plus lourdement notre avenir. Dîtes-le nous et ne donnez pas de leçons à ceux qui fuient votre folie, alors que vous nous ruinez depuis maintenant trente-six ans !
– Mesdames et messieurs les exilés fiscaux de retour en France ; puisque le destin vous a ramenés dans la barque commune, de grâce, soyez patriotes ! Maintenant que vous voici de retour dans la prison française, fourbissez vos armes et utilisez plutôt vos conseillers financiers et vos avocats fiscalistes à combattre la mauvaise gestion des deniers publics, à combattre les taux d’imposition confiscatoires pour tous les Français. Vous avez, à nos côtés, une mission de salut public, pour que vive la France. Quant à vous qui demeurez à l’étranger, n’oubliez pas ceux qui restent et soutenez-les. Ils pourraient bien, par leur combat, vous frayer le chemin du retour.
Ensemble, combattons pour que notre pays retrouve de bonnes finances, gérées en bon père de famille. Comme disait le baron Louis en 1815 ; « Faites-moi une bonne politique, et je vous ferai de bonnes finances » !
Charles
s.a.r Le Prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme
et le directoire de l’association sont heureux de vous faire part de notre prochaine réunion :
Mardi 10 Mai 2016 à 19h30 (Précise) au « Cercle de l’Union Interallié »
sis au 33 de la rue du Faubourg-Saint-Honoré 75008
Métro stations : Concorde ou Madeleine – Parking : Concorde
(Tenue de ville et cravate exigées – Ouverture des portes : 19h00)
«Louis XI le méconnu »
Par et avec
Gonzague Saint Bris
Historien, romancier, essayiste, journaliste, Gonzague Saint Bris est l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages. Spécialiste du romantisme, on lui doit aussi plusieurs biographies, des rois de France : François 1er, Henri IV, Louis XIV et aussi La Fayette. Né à Loches, Gonzague Saint Bris a grandi au château du Clos-Lucé d’Amboise, bâti par Etienne le Loup, favori de Louis XI
Après la conférence Gonzague Saint Bris dédicacera son ouvrage.
Une des premières missions de nos membres c’est de nous faire connaître ! N’hésitez pas à venir avec vos amis.
ASSOCIATION « NOUVEAU DIALOGUE »
« Nous avons tous le pouvoir de faire la différence »
Les membres et sympathisants sont invités à renouveler leur confiance et leur soutien dans notre association en envoyant leur bulletin d’adhésion 2016.
Bulletin d’adhésion 2016 / Réservation pour la conférence
Membre Adhérent : 30,00 € Membre Bienfaiteur : 200,00 € Ou : …………..… €uros
Nom : Prénom :
Adresse Personnel :
Ville : Code Postal :
Courriel : Tel / SMS :
Profession :
Participation à la conférence : 40,00 € Participation pour les membres : 25 ,00 €
Adhésion : ………€uros Nombre de place : …… = ….………€uros Total : ……… €uros
Date & Signature : Merci pour votre soutient,
Gratuit pour les moins de 25 ans ou les religieux si ils sont adhérents de l’association.
Cette participation vous ouvre les portes de la conférence et au cocktail qui suivra
Le nombre de places étant limité, merci d’adresser votre bulletin participation dés maintenant au trésorier :
Pr. Gérard Teboul : 18 Avenue de Messine, 75008 Paris
Les places réglées à l’avance feront office de réservation
Veuillez libeller vos chèques à l’ordre de « Nouveau Dialogue »
Louis XI : une personnalité complexe, beaucoup plus attachante qu’on ne l’a dit, et surtout infiniment plus subtile qu’on ne le laissait dire. Malgré une santé toujours chancelante et les misères du temps, il consacra sa vie à une France qu’il voulu forte et prospère.
Avec une extraordinaire habileté politique, il brisa les grands féodaux ligués contre la couronne, mit fin à la guerre de Cent ans, se donna le luxe de prendre ouvertement la défense du peuple contre les grands, et s’opposa même à ce qui, en son temps, incarnait le fondamentalisme religieux, l’Inquisition.
Parcourant sans arrêt son royaume, pour y affirmer pleinement l’autorité d’un Etat impartial, il fut le plus présent sur ce que les politiques appellent aujourd’hui le terrain. Voilà pourquoi, ses adversaires le nommèrent l’universelle araigne, la postérité lui accordant le titre de prudent, terme à prendre ici au sens de vertu.
Aux antipodes de la légende noire, ce livre, au style caracolant, rappelle avec brio que le vainqueur de Charles le Téméraire fut incontestablement l’un de plus remarquables chefs d’Etat que la France ait connus.
« Nous avons tous le pouvoir de faire la différence »