Editoriaux

Faut-il prolonger l’état d’urgence ?

Chers amis,

Voilà bien une question qui mérite d’être posée. Il en va de la sûreté de notre patrie. Le Président de la République a décrété l’état d’urgence en novembre dernier, suite aux attentats de Paris. Puis son Premier ministre a obtenu de l’Assemblée nationale sa prolongation pour trois mois.

A la fin de février, l’état redeviendra normal, donc. Mais justement, le locataire de Matignon a émis le souhait, à plusieurs reprises, de prolonger encore une fois cette situation d’exception, afin de donner à la force publique les moyens de combattre plus efficacement la menace terroriste qui pèse sur notre pays.

Plusieurs voix se sont élevées, du Front national au Front de Gauche, pour condamner cet éventuel renouvellement, qui ne se justifierait plus.

L’état d’urgence donne aux forces de police et de gendarmerie, ainsi qu’aux militaires, une plus grande liberté d’action pour l’usage de la force sur le sol français, mais aussi facilite considérablement les règles de perquisition et d’arrestation, notamment en évitant de passer systématiquement par le juge, dans le premier cas. Les écoutes, la mise sous surveillance, l’assignation à résidence, les gardes à vue prolongées sont autant de facilités prévues par l’état d’urgence, tout comme la possibilité d’instaurer un couvre-feu ou d’interdire des manifestations et des déplacements.

Ces actions sont faites pour assurer, temporairement, à l’État les moyens de réduire une situation de trouble civil grave. On pourrait rapprocher cela de l’état de siège, inusité depuis des décennies, et des pouvoirs exceptionnels que le Président de la République peut assumer en cas d’invasion du territoire ou de guerre civile, utilisés pour la dernière fois lors du putsch d’Alger, par de Gaulle.

Ces précisions faites, devons-nous prolonger l’état d’urgence comme le souhaite le Premier ministre, ou y mettre fin comme semblent le demander de plus en plus de personnalités politiques ?

Pour notre part nous pensons qu’il faut le prolonger et le faire appliquer.

En effet, si ces dernières semaines ont vu une application de cet état d’urgence, avec le déploiement de forces importantes dans les gares, devant les écoles, les mairies ou les églises, si on a lu ici et là dans la presse des saisies d’armes spectaculaires et des démantèlements de réseaux terroristes, nous sommes encore loin du compte.

En effet, pendant ce temps, nous découvrons que le nombre d’islamistes radicaux a augmenté dans notre pays depuis deux ans. Pendant ce temps, les trafics en tous genres, à commencer par celui de la drogue, grand pourvoyeur d’armes de guerre et d’explosifs utilisés par les terroristes, continuent leur vie tranquille. Pendant ce temps, encore, les appels à la guerre sainte ou tout simplement à la haine de la France se maintiennent dans de nombreuses mosquées. Pendant ce temps enfin, la violence ordinaire à l’école, dans la rue, dans les commerces, se maintient, ancrant un peu plus le sentiment d’impunité dont profitent nombre de jeunes délinquants souvent tentés par un islam radical, parfois développé en prison, grand lieu d’islamisation en France, comme le relevaient ces dernières années plusieurs rapports ministériels.

Quel rapport avec la lutte contre le terrorisme ? Il est évident ! Cette délinquance du quotidien, cette islamisation douce dans les profondeurs du pays sont le terreau où les organisateurs de réseaux terroristes vont chercher leurs recrues.

Appliquer l’état d’urgence, c’est également utiliser ces moyens extraordinaires pour mener une guerre rapide et sans merci contre le crime en France.

Nos hommes politiques ne s’y sont jamais attelés, depuis ces années, malgré toutes les mises en gardes des grandes administrations et de la société civile, parce que le risque politique était jugé trop élevé. Taper dans la fourmilière, c’était prendre le risque de déclencher des émeutes à côté desquelles celles de 2005 seraient apparues comme une farce amusante. C’était donc prendre le risque de perdre son mandat électoral à cause d’un mort ou de quelques blessés.

Mais en novembre, l’occasion politique inespérée s’était présentée d’ouvrir les hostilités contre l’islamisme et le crime organisé. Les Français, tétanisés, étaient prêts à tout accepter.

Maintenant, la France se rendort doucement, et l’heure est passée.

Il faudra de nouveaux malheurs, de nouveaux morts pour que l’occasion se présente à nouveau. La saisirez-vous Monsieur le Premier ministre ? Je l’espère.

En attendant, parce que j’espère que cette tragédie n’arrivera pas, je vous demande de renouveler l’état d’urgence et de le faire pleinement appliquer en prenant le risque politique suprême qui risquerait de vous faire tomber mais contribuerait à sauver la France. Une carrière courte et son nom dans toutes les villes de France ? Ou une carrière longue et l’oubli après la mort ? MM. Valls et Hollande, il faudra choisir, vous n’aurez pas les deux.

Charles

 

                                                                                                  Depuis 2005

s.a.r Le Prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme
et le directoire de l’association sont heureux de vous faire part de notre prochaine réunion :

 Mardi 16 Février 2016 à 19h30 (Précise) au « Cercle de l’Union Interallié »

sis au 33 de la rue du Faubourg-Saint-Honoré 75008

Métro stations : Concorde ou Madeleine   –   Parking : Concorde

(Tenue de ville et cravate exigées – Ouverture des portes : 19h00)

« Les Guerres Perdues de l’Islam Radical »

avec

Antoine J. ASSAF

Ecrivain Philosophe – Docteur d’Etat de la Sorbonne – Conseiller Politique

Conférencier auprès de l’Ecole Navale et de l’Ecole de Guerre

Ancien auditeur IHEDN – Capitaine de Frégate de réserve

Après la conférence, Monsieur Assaf dédicacera  son dernier livre : « L’Islam Radical »   Edition : Eyroles  

Une des premières mission de nos membres c’est de nous faire connaître ! N’hésitez pas à venir avec vos amis.

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ASSOCIATION « NOUVEAU DIALOGUE »

« Nous avons tous le pouvoir de faire la différence »

Les membres et sympathisants sont invités à renouveler leur confiance et leur soutient dans notre association en envoyant leur bulletin d’adhésion 2016.

Bulletin d’adhésion 2016  /  Réservation pour la conférence

Membre Adhérent :  30,00 €             Membre Bienfaiteur :  200,00 €       Ou :  …………..… €uros

Nom :                                                                                                                  Prénom :

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Ville :                                                                                                                    Code Postal :

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Participation à la conférence : 40,00 €           Participation pour les membres : 25 ,00 €         

Adhésion :  ………€uros   Nombre de place : ……  =  ….………€uros            Total : ……… €uros      

Date & Signature :                                                                            Merci pour votre soutient,

                                                                                                                                              

Gratuit pour les moins de 25 ans ou les religieux si ils sont adhérents de l’association.

Cette participation vous ouvre les portes de la conférence et au cocktail qui suivra

Le nombre de place étant limité, merci d’adresser votre bulletin participation dés maintenant au trésorier :

  Pr. Gérard Teboul :   18 Avenue de Messine,   75008 Paris

Les places réglées à l’avance feront office de réservation

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