Conte estival !
L’été aidant, il est l’heure du bilan d’une année riche en aventures. Je vous propose d’aborder l’actualité de notre chère patrie sur un ton inaccoutumé, mais plaisant.
Il était une fois, dans un pays pas si lointain, un Président Hollande qui envisageait de conserver le trône durement conquis avec l’appui de ses sbires occupant la gauche et l’extrême gauche de son parlement, sans jamais tenir compte de l’autre moitié de sa nation ; un cardinal Ayrault qui lui susurrait que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, que son royaume pouvait dormir tranquille, heureusement placé par rapport à ses voisins européens. En somme, si de tristes sires conseillaient à l’Etat de se serrer la ceinture et de desserrer quelque peu celle du pays, lui pensait qu’il y avait bien encore de quoi lever de nouveaux impôts dans les poches bien pleines de ses sujets dociles.
C’était compter sans trois hardis mousquetaires, Copé, Fillon et Sarkozy, réunis pour sauver leur compagnie de Gascogne, l’UMP de belle allure, quelque peu déplumée par l’injure du temps.
Dans ce royaume d’Absurdie, c’est une femme qui jouait le rôle de d’Artagnan. Mais rétive et ruant dans les allées, d’Artagnan Le Pen pointait le bout de son nez de loin en loin, pour ne jamais rater l’occasion de commenter les malheurs de l’un et l’autre camp, du cardinal et des mousquetaires. Pour elle, la curée avait sonnée, et il était temps de servir les bêtes. Elle donnait ainsi parfaitement la réplique à son compère de l’autre bord, le drolatique Mélenchon, authentique spécimen d’équarrisseur des halles.
Avec nos compères, l’année nouvelle promet de ne pas manquer de nous émouvoir.
Ce conte pourrait nous faire sourire, et je suis heureux d’avoir un peu le sens de l’humour, afin de ne pas pleurer en songeant à l’avenir de notre nation.
Conservons un optimiste bien informé, pour avancer jour après jour dans l’espoir d’une France qui rayonnera à nouveau et saura être un exemple à suivre. Elle a toujours su rebondir, et cette force est toujours là, prête à nous étonner. Elle en a déjà surpris beaucoup depuis neuf mois en descendant dans la rue. Si le conte que je vous ai donné à lire avait de l’amertume sous le rire, l’histoire bien réelle que nous allons vivre dans les prochaines années, elle, ne manquera pas de nous donner des raisons de se réjouir, à condition que l’oeuvre lancée cette année se poursuive. Cela nous appartient.
Charles