On nait prince du sang, on ne le devient pas
Si la nationalité, au sens contemporain du terme est chose réversible, il n’en va pas de même pour la sanguinité capétienne, on nait prince du sang, on ne le devient pas. Et c’est encore une grande leçon que nous offre la tradition capétienne : au-delà des aléas de l’histoire et des bouleversements révolutionnaires, au-delà des lois et des frontières qui se font et se défont, une famille subsiste qui incarne une permanence et une continuité.
Il nous appartient de travailler à une meilleure connaissance du passé commun : car comment saurions-nous où nous allons, si nous ignorons d’où nous venons ? Il me plait de saluer le travail des historiens, et des chercheurs qui a contre courant des modes et des préjugés dominants ont contribué et contribuent encore à restituer à ce pays des pans entiers de son histoire qui avaient été occultés ou défigurés.
Prince Alphonse de Bourbon, discours du 28 Septembre 1988 à Sainte Anne d’Auray