Les groupes les plus petits battent souvent les plus grands en démocratie…
Comme les groupes relativement petits sont fréquemment capables de s’organiser sur une base du volontariat et d’agir en conformité avec leurs intérêts communs et que les grands groupes ne sont pas dans l’ensemble en mesure d’y parvenir, l’issue du combat politique qui oppose les groupes rivaux n’est pas symétrique… Les groupes les plus petits réussissent souvent à battre les plus grands qui, dans une démocratie, seraient naturellement censés l’emporter.
Mancur Olson, Logique de l’action collective, 1965
Traduit en français par l’auteur