C’est que toute révolution déchaîne chez les hommes, les instincts de la plus élémentaire barbarie…
C’est que toute révolution déchaîne chez les hommes, les instincts de la plus élémentaire barbarie, les forces opaques de l’envie, de la rapacité et de la haine, cela, les contemporains l’avaient trop bien perçu. Ils payèrent un lourd tribut à la psychose générale lorsque le fait de se comporter en homme politiquement modéré — ou même seulement de le paraître — passait déjà pour un crime (…) Jamais, à aucun pays, je ne pourrais souhaiter de grande révolution.
Alexandre Issaïevitch Soljenitsyne, discours sur la Révolution prononcé aux Lucs-sur-Boulogne, le 25 septembre 1993, pour l’inauguration du Mémorial de Vendée (texte intégrale ici)