Paris 2024 : une ouverture républicaine
Nous republions l’article, paru en juillet dernier, de notre site ami : Demain la monarchie.
La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, qui s’est déroulée sous les yeux du Monde le 26 juillet, a été décevante de par les thèmes abordés. Il fallait s’y attendre : le choix des mascottes en forme de bonnets phrygiens donnait le ton. Le riche passé de la France a été totalement éludé pour mettre à l’honneur la république et les valeurs actuellement promues par celle-ci. Les pays invités dont la moralité est une valeur primordiale ont eu de quoi être choqués. La France a montré toute l’étendue de sa décadence morale. Paris est la ville de l’amour, oui, mais quel amour : un sujet fait la promotion du trouple, c’est-à-dire le ménage à trois !
Pourtant l’idée de départ était plutôt bonne : une cérémonie sur la Seine et dans la ville de Paris. On a l’habitude de cérémonies d’ouverture se déroulant dans un stade, mais la France a montré son originalité. Mais la nouveauté du concept a été gâchée par des choix douteux.
Pendant l’accueil des délégations des différents pays, le spectacle consistait en des tableaux illustrant chacun une valeur. Pour illustrer le mot “liberté”, on nous a proposé la Révolution française, alors qu’elle a abouti à un régime qui a privé de liberté les Français et en a massacré un grand nombre. D’ailleurs, c’est cette partie sanglante de notre histoire qui a été montrée avec la plus grande brutalité : des aristocrates guillotinés tenant dans leurs mains leur tête coupée ; le tableau se terminant par du sang qui gicle de la Conciergerie. Quel spectacle pour les têtes couronnées présentes à cette cérémonie ! Cette période honteuse de notre histoire a été exhibée avec fierté.
Le spectacle de la sanglante Révolution française pour illustrer la liberté !
Il n’a été fait allusion à aucun des rois qui ont fait la grandeur de la France, on a préféré montrer la république dans tout ce qu’elle a de détestable. Aucun pays organisateur n’a jamais fait preuve d’un tel mauvais goût ; j’espère que l’exemple français ne sera pas suivi.
Pour finir sur une note positive, notons que les organisateurs, amoureux de la république laïque, ont laissé passer une chanson d’Edith Piaf, l’Hymne à l’amour, interprétée par Céline Dion, dont la dernière phrase fait référence à Dieu : “Dieu réunit ceux qui s’aiment”.
Jérôme S., 27/07/2024