Societé

Le vrai visage de la franc-maçonnerie

Suite à la nomination de nouveaux  ministres en 2012, les Français, qui suivent l’actualité et s’informent auprès de médias qui en font leur « une », ont découvert (au cas où certains n’auraient pas voulu le reconnaître) que la franc-maçonnerie prenait ouvertement le pouvoir et qu’une nouvelle société allait voir le jour sous le signe de l’hédonisme et de la liberté. L’esprit révolutionnaire renaissait plus puissant que jamais et même ceux qui l’ont réalisé n’ont rien pu faire pour l’éviter.

Sous couvert de libération du corps et de l’esprit et d’avancée sociale, la franc-maçonnerie ne connaît d’autre ambition que celle de détruire tout ce qui paraît « moral », apparenté au clergé et à Dieu. C’est ainsi que les lois concernant l’avortement, l’euthanasie et le mariage homosexuel ont été étudiées, par les francs-maçons d’abord, puis mises en pratique par les élus politiques. Il existe de très nombreux livres sur le sujet, pratiquement tous des « copier-coller » avec pour dénominateur commun celui de se débarrasser du clergé, là où la révolution n’y est parvenue.  Le sinistre Vincent Peillon a commis un livre dans ce sens.

Pourquoi entre-t-on en franc-maçonnerie ? Certains vous diront que c’est par humanisme, pour redécouvrir un esprit de fraternité, pour faire bouger les lignes et d’autres vous avoueront qu’il n’y avait d’autre choix que cette adhésion pour faire progresser sa carrière ou entrer dans tel ou tel ministère. Les francs-maçons sont partout, surtout là où s’exerce le pouvoir politique. Ils sont théoriquement dans le secret, mais comme tout se sait, un jour ou l’autre, et qu’une carrière qui stagnait tout à coup flambe, inutile de chercher plus loin.

Il existe plusieurs types de franc-maçonnerie, dont celui de la Grande Loge de France, du Grand Orient de France et du Droit Humain (fréquentation mixte). Certaines paroles du rituel maçonnique (rite écossais ancien et accepté) induisent « l’apprenti » en erreur (qui passe après compagnon, l’étape de maître) et retrouvent des similitudes entre la franc-maçonnerie et l’Église, du style : «  Frappez, et l’on vous ouvrira ». Quand la franc-maçonnerie dit : « Cherchez et vous trouverez », il s’agit d’aller chercher et de trouver au fond de soi-même, c’est la parole hermétique maçonnique « V.I.T.R.I.O.L. » (Visita Interiorem Terrae Rectificando Invenies Occultum Lapidem : Visite l’intérieur de la terre, et en rectifiant tu trouveras la pierre cachée). Il est bien évident que plus on accède aux plus hauts grades et plus l’influence sera déterminante et ce à tous les niveaux. Et plus l’on croit détenir la science infuse, infaillible en quelque sorte.

Qui peut devenir franc-maçon ? Pratiquement tout le monde, pourvu qu’il en ait exprimé le désir, réussi ses trois entretiens (beaucoup d’hypocrisie) et son passage sous le bandeau où il peut être ajourné, juste le temps de lui faire comprendre quel privilège est le sien pour entrer dans cet univers sous prétexte de réflexion. Il peut y avoir des boulangers côtoyant des universitaires, des ouvriers des cadres supérieurs. La règle « numéro un » est que la franc-maçonnerie doit être la Fraternité.  Oui, simplement, on ne vous précise pas que ce noble sentiment ne s’adresse qu’entre frères et sœurs, étant entrés, admis et réglant leur cotisation. Celle-ci est nécessaire pour la location du temple et l’administration et autres frais de déplacement. De toute façon, soyons réalistes, on ne peut aider tout le monde, alors commençons par les siens, la famille !

Ce qui m’amène à parler de ce sujet n’est pas fortuit. Je viens de découvrir un livre tout à fait passionnant : « J’ai frappé à la porte du Temple » (Éd. Pierre Téqui), sous-titré “Parcours d’un franc-maçon en crise spirituelle”, un témoignage passionnant sur les années que l’auteur Serge Abad-Gallardo, architecte français, a passé dans la franc-maçonnerie.Pour Serge Abad-Gallardo : « La franc-maçonnerie croit en l’« utopie » : autrement dit, tout ce qui est possible à un être humain, il doit et peut se le permettre. Il n’y a pas de limite dans une loi naturelle qui vienne de Dieu ; la morale provient du pacte social. Il n’y a donc pas d’autre mode de vie que l’hédonisme : le plaisir et le bonheur sont l’unique but, le Salut éternel n’existe pas, il faut jouir de la vie. La franc-maçonnerie conspire, alors, contre toute façon de penser qui n’est pas la sienne. » 

Bien entendu, l’auteur a quitté la F.M. Il n’aurait pu se permettre de dévoiler sa vie durant 24 ans au sein de celle-ci, s’il faisait encore partie de cette société (qui n’est pas une secte mais une sorte d’association tout à fait correcte où l’on se retrouve entre amis pour des agapes une fois par semaine. Il n’est pas le premier à être déçu, il n’est pas le dernier.

Qu’en est-il des relations entre l’église et la franc-maçonnerie ? Joseph Cardinal Ratzinger*, le 26 novembre 1983,  affirmait que « Le jugement négatif de l’Église sur la franc-maçonnerie demeure inchangé parce que ses principes ont toujours été considérés comme incompatibles avec la doctrine de l’Église ; c’est pourquoi il reste interdit par l’Église de s’y inscrire. Les catholiques qui font partie de la franc-maçonnerie sont en état de péché grave et ne peuvent s’approcher de la Sainte Communion ». 

Pour revenir au livre précité, il mérite vraiment une attention tout particulière. En dehors de l’écriture, le parcours permet de mieux comprendre pourquoi on y entre… et pourquoi on en sort.

Solange Strimon

*désolée, je n’ai pas trouvé de référence plus récente que celle de notre cher Joseph Ratzinger qui résume si simplement la situation.

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