Le Califat pénitentiaire
L’hebdomadaire « Valeurs actuelles » s’est procuré un document daté de mai 2011 issu des surveillants pénitentiaires : il s’agit d’une véritable bombe. Nous savions que les prisons françaises sont occupées par une majorité de détenus musulmans (grâce aux enquêtes réalisées en vue d’évaluer les besoins en aumôniers ; aussi il s’agit là d’une statistique rare, intéressante et bien sûr ultra-sensible).
Mais les conséquences de cet état de fait n’étaient pas tirées au clair. C’est maintenant chose faite. On apprend que :
- Le port de djellaba, calotte blanche (probablement par dévotion au Siège apostolique) et keffieh est toléré par une administration qui n’ose pas élever la voix.
- Des offices religieux islamiques sont tenus dans des conditions litigieuses voire clairement illicites (par exemple rencontre de détenus isolés permises lors de ces prières collectives).
- Surtout, une hiérarchie islamique fait la loi. On compte des imams et autres leaders spirituels organisés dans un ordre pyramidal bien huilé. Ceux-ci sont suivis par une majorité de musulmans pratiquants, profitant de l’ordre islamique régnant sur leur lieu de vie et de la protection due à leur état. Une milice « d’hommes de mains » exécutent les basses tâches, font office de service d’ordre et rackettent les mécréants. Tout petit nouveau fait l’objet d’un prosélytisme islamique en bonne et due forme.
- Lesdits mécréants sont quotidiennement injuriés, rackettés (il faut bien faire vivre la communauté), régulièrement passés à tabac et vivent un calvaire. Certains deviendront sympathisants de l’Islam pour se protéger, la dhimmitude allant parfois jusqu’à la conversion, qui implique la fin des ennuis, le respect et la reconnaissance.
- Quelques exceptions subsistent néanmoins : un pacte de non-agression, décrit comme « fragile » et ne semblant pas être universel, lie le pouvoir islamique et certains groupes : Basques, Corses, mafieux marseillais, en l’échange de la reconnaissance du pouvoir de l’Islam.
Il existe donc encore quelques hommes sachant se faire respecter par l’Islam en France. C’est à la fois rassurant et effrayant : faut-il être terroriste régionaliste pour être un homme, un vrai ?
Les prisons semblent être le laboratoire d’expérimentation de la France de demain. Inch’Allah…
Julien Ferréol