La dangereuse traversée des Veilleurs
JAMBIER ! Voilà une nouvelle traversée de Paris qui risque de rappeler les aventures de Bourvil, Gabin et de Funès. Il ne s’agit pas de marché noir sous l’occupation pour gagner son pain, mais de marcheurs de toutes les couleurs sous Hollande pour gagner le combat des valeurs.
Après une courageuse marche à la rencontre des français, depuis Rochefort en Charente-Maritime et de très nombreuses veillées (celle de Nantes a rassemblé 300 personnes), les veilleurs marcheurs arrivent à Paris. Les veilleurs debout les auront attendu tout l’été place Vendôme, pour une grande veillée assise débutant à la Défense pour continuer vers la place de la Concorde. D’où les veilleurs souhaitent rester toute la nuit, comme aux Invalides.
Mais la préfecture de police de Paris ne semble pas entendre les choses de cette oreille. Sous couvert de « discussions destinées à établir un tracé ne perturbant pas l’ordre public et permettant une gestion efficace de la circulation, ainsi que de garantir la sécurité des veilleurs » les calculateurs géniaux de l’île de la Cité font ce qu’ils peuvent pour éviter la veillée. Ils en ont reçu l’ordre, et on peut comprendre les craintes des gauchistes et des gouvernants.
En effet cette veillée est la preuve que le mouvement d’opposition au mariage gay n’est pas mort et que les injonctions de Taubira appelant au « civisme » (quelle blague venant d’une femme qui est restée séparatiste guyanaise jusqu’à ce que le vent tourne en 1981).
De plus, les images de cette veillée ne sont pas souhaitables, car ces veilleurs sont déterminés à traverser la France, jeune et assumant sa jeunesse destinée à enflammer le monde. A allumer le feu de la contestation, un feu alimenté par les bûches pérennes des valeurs chrétiennes et non par l’essence médiatique, qui serait un feu marquant mais éphémère et inconsistant.
Un bras de fer est engagé. On attend des milliers de personnes. Ce seront les fidèles de la civilisation française qui seront assis là où la France s’est suicidée en 1793. Pour une résurrection ?
Serez-vous en mesure de pouvoir dire « j’y étais » ?
Julien Ferréol