Societé

La bonne morale Peillonière

Chacun le sentait venir depuis quelques semaines, mais c’est officiel depuis lundi 22 avril : Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale a annoncé la mise en place de la « morale laïque » à l’école, du CP à la terminale.

C’est chaussé de ses lunettes, « spéciales Troisième république », que l’un de nos plus brillants ministres (avec la mère Duflot qui veut nous voler nos églises, la Taubira qui entend détruire la famille, et Valls qui juge normal de gazer les réacs) a lâché ce qui peut-être assimilé à une bombe.

Enlaidie par les cernes du péché, notre société a perdu le nord. Les destructions des structures naturelles de cette dernière, aux noms de l’égalitarisme, du laïcisme et du jouir-sans-entravisme, nous a plongés au fond du trou. Et puisqu’un chat n’accouche pas d’une souris, toute la société s’effondre logiquement.

Nous croyons qu’il n’y avait rien à attendre de nos gouvernants ? Qu’ils nous enfonceraient encore ? Nous criions au loup pour le retour de l’ordre et de la morale ?

Le gouvernement vient de leurrer les français en feignant la réinstauration de la morale à l’école. En effet, les enseignements que nos petites têtes blondes devront engloutir peuvent se résumer et se comprendre en trois grands points :

l’éducation à l’égalité de genre,

l’apprentissage du “libre-arbitre” dans les domaines sociaux, religieux…,

– l’encouragement de “l’esprit critique“.

 Traduction Novlangue-Vérité :

 – « Pop, tu n’es ni un garçon ni une fille. Tu vas choisir ce que tu veux être quand tes pulsions sexuelles t’exprimeront ce que tu es vraiment. »

– « Louis, tes parents sont des réactionnaires. Ils t’ont élevé dans des préceptes dépassés, tu es libre de t’en délivrer, de réfléchir par toi-même et de ne plus te laisser endoctriner le dimanche en allant à ces pénibles messes probablement présidées par un pédophile. »

– « Shirley, tu sais, ce que tu essaies d’apprendre à l’école depuis toutes ces années, ce n’est pas vraiment la vérité. Il n’existe pas vraiment de vérité. A toi de construire la tienne. »

En somme, malgré les feintes de la rue de Grenelle qui se défend de toute influence extérieure, ce sont bien les idéologues relativistes, franc-maçons et kantiens qui sabrent le champagne.

Parce que les crânes d’œufs de l’ex-ministère de l’instruction publique, qui ferait mieux de s’appeler aujourd’hui ministère du remplacement des parents, ont cru pouvoir nous faire croire qu’une morale puisse n’avoir aucune fin.

La fin de la bonne morale est Dieu. Imposer la morale sans la justification divine, c’est-à-dire « fais comme ça mais pose pas de questions » revient à réitérer les erreurs de l’éducation dure des années 50, qui ont formé des esprits pervertis par une fausse obéissance, leur faisant presque oublier que celle-ci est pour sûr relative au bien, au beau et au vrai.

La nouvelle morale que nos enfants devront embrasser est bien celle du système actuel : égoïste, libertaire et désordonnée.

Son précurseur est celui qui divise. Comprenne qui pourra. Celui qui pourra enverra ses enfants à l’école libre.

Julien Ferréol

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