Effet bénéfique de la crise sur la médecine.
Cela fait des décennies que l’on voit une tendance dans les milieux médicaux tout à fait préoccupante : une multiplication de médecins qui n’ont plus de vocation, mais cherchent l’argent et la position sociale. L’effet est certainement encore plus accentué dans des pays comme les Amériques ou le Japon, où la médecine devient un « business » bien lucratif – avec l’avortement entre autres. Avec, en corollaire, une idolâtrie de la machinerie, du diagnostic analytique avec toute une batterie de tests, le matraquage médicamenteux pour un oui pour un non – et les gros sous qui vont avec côté labo-, une disparition de plus en plus générale du diagnostic traditionnel, auscultation et discussion.
Bref, la médecine, normalement, est une vocation à laquelle on répond avec un but clair et noble : sauver la vie corporelle. Les pères de l’Eglise utilisent d’ailleurs souvent la comparaison : les prêtres sont les médecins de l’âme, dont la vocation consiste à sauver la vie de l’âme, conduire vers la vie éternelle.
L’autre jour, je me retrouvais pour une broutille à l’hôpital japonais. Avec mes enfants. Pour un problème de peau. J’ai cru que le médecin pédiatre, tout tremblant, allait nous jeter dehors, en prétextant qu’il faille aller voir le dermatologue – un peu Pilate qui tente de se débarrasser de Jésus en l‘envoyant chez Hérode.
Cette crise aura au moins un effet positif : tous les arrivistes qui pensent à devenir médecin y réfléchiront à deux fois à l’avenir. Car la vocation exige le sacrifice, certains semblaient l’avoir oublié.
Comme d’ailleurs pour la vocation sacerdotale, dans son ordre.
Que cette crise restaure la foi de nos pasteurs, et de nos pères, ainsi que de nos chefs.
Pour Dieu, pour la France, pour le Roi
Paul de Beaulias