Agressée pour port de maillot de bains à Reims…
… une jeune femme subit la haine de musulmanes. Les faits sont si surprenants qu’on se croirait de retour au moyen-âge ou dans un pays musulman, qui ne supporte aucune liberté vestimentaire. Nous sommes en France, pays de la liberté, pays de la démocratie exemplaire, du moins c’est ce que l’on croyait jusqu’à la révélation de cette affaire.
Une jeune femme de 21 ans bronzait en maillot de bain avec des amies dans le parc Léo-Lagrange, à Reims, ce mercredi 22 juillet. Il apparaît qu’elle dérangeait par sa tenue puisqu’un groupe de cinq jeunes femmes l’a rouée de coups au point qu’elle a été transportée à l’hôpital. Ses blessures lui valent une incapacité temporaire de travail de quatre jours. Selon le journal local, deux sont mineures et les trois autres, âgées de 18, 19 et 24 ans, doivent répondre de leurs actes devant le tribunal correctionnel de Reims le 24 septembre. « Elles sont poursuivies pour violences en réunion » explique le parquet. L’auteure présumée des coups, âgée de 17 ans, a été présentée à un juge des enfants, qui l’a placée sous le statut de témoin assisté, mais cette décision a été contestée par le parquet, qui a fait appel.
Il est bien évident que pour éviter la stigmatisation de cette agression, il n’a pas été fait allusion à des motifs d’ordre religieux. Ne nous laissons pas emporter par la réalité qui dérange : si maintenant les femmes se mettent à régler leurs comptes aux non-musulmanes, où allons-nous ? Les hommes ne suffisaient pas pour créer le désordre et la peur dans notre pays ? Les femmes sont tout à coup en danger dans leur propre pays : on va où ?
Une manifestation a été organisée au parc Léo-Lagrange dans le parc rémois dimanche à la mi-journée pour protester. Le temps n’était pas très clément pour se mettre en maillot de bains et selon une certaine presse, il y aurait eu moins de dix personnes. Évidemment, on peut comprendre que les conditions climatiques n’étaient pas favorables et que tout le monde ne peut se mettre en deux pièces, sans faire jaser dans une ville de province.
L’une des jeunes filles, auteure de l’agression, explique à sa façon : “Nous sommes passées devant trois filles en maillot de bain et j’ai juste dit à ma copine que si c’était moi, je n’oserais pas me mettre dans cette tenue. Mais j’ai dit ça car je suis complexée, absolument pas pour des questions religieuses ou morales. Je suis musulmane oui, mais tolérante.” Tout est dit : elle est musulmane, mais non tolérante, contrairement à ce qu’elle prétend, car elle ne tolère pas au plus profond d’elle-même que des occidentales françaises s’offrent une liberté vestimentaire qui lui est interdit à elle.
N’allons pas chercher plus loin, et surtout qu’il y ait, n’en déplaise à Mme Taubira, un vrai châtiment exemplaire, pour ne pas donner à d’autres femmes l’envie d’en faire autant et de se faire complimenter, voire encourager à poursuivre, par des musulmans non tolérants. Honte à ces jeunes femmes, dont la haine de notre liberté si chèrement acquise leur fait commettre des actes injustifiables et condamnables dans la plus grande sévérité. Hommes et femmes politiques de tous bords se sont tous exprimé fortement pour faire entendre leurs voix. Bien entendu, les numéros « un » du parti socialiste sont restés dans le silence. Il ne fallait pas s’attendre à de la protestation de leur part et personne n’oubliera au moment des élections. Nous suivrons l’évolution du dossier.
Solange Strimon