Cinéma. Au plaisir de Dieu.

 

Continuons cette série estivale de conseils cinématographiques royalistes.

 

Nous vous proposons cette fois-ci l’adaptation d’un roman de Jean d’Ormesson, avant qu’il ne tourne mal, « Au plaisir de Dieu ».

Ce roman est au fond autobiographique et raconte la décadence de sa famille entre 1905 et 1945. Cette série fleuve montre la France d’autrefois, et surtout donne à saisir les atmosphères des différentes époques à travers une vie de famille.

 

Pour nous royalistes, ce téléfilm nous aide à comprendre les erreurs à ne pas commettre pour préserver sa famille du poison moderniste, et montre aussi comment en pratique la révolution s’est introduite dans les meilleurs familles, avec 100 ans de retard.

 

Il y a de belles scènes de chasse à courre, et tout commence bien, puisque la première scène est une messe pour Louis XVI un 21 janvier avec la réplique : « Je me demande toujours pourquoi on prie pour quelqu’un dont on sait qu’il est au ciel ».

 

Disons-le tout de suite, ce téléfilm est d’une tristesse profonde, car elle dépeint une lente décadence, que le grand-père, patriarche de l’ancien temps, royaliste incarné ne peut qu’observer et freiner, mais sans parvenir à stopper le poison, qui entre par la bru bourgeoise et les sirènes du succès industriel, puis confirmé par les massacres des guerres.

 

La première scène est le château familial vendu en 1945 et le départ du patriarche, avant de revenir 40 ans plus tôt pour comprendre comment on en est arrivé là.

 

A voir, pour mieux comprendre le premier vingtième siècle, et en prendre de la graine. Ainsi que de sentir aussi ce qui a été perdu.

 

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Antoine Michel

 

PS : visionnable ici.

Premier épisode  https://www.youtube.com/watch?v=YYcKvc6egqw

 

Ici la « playlist » : https://www.youtube.com/playlist?list=PLgJjnGoPzfYCwcrQkQBiCgny74dYXpLL7