Vote… vous avez dit vote ?, par Antoine Michel

 

D’aucuns aimeraient avoir de faux espoirs sur la foire aux empoignes manipulée pour amuser le public que l’on nomme autrement « élections ».

 

Trop de gens de notre « famille de pensée », comme on dit, ou du moins dans une « droite » moins dégénérée que les républicains – pas le parti n’est-ce pas – sont tentés par Zemmour, croyant au ridicule espoir de l’homme providentiel, tel un affamé assoiffé quasi-mort qui se mettrait à danser pour un grain de riz, accélérant ainsi son agonie inéluctable.

 

Zemmour, Zemmour, que lui trouve-t-on ? Il ne parle jamais de la dictature sanitaire, et sur le conflit actuel, il est pire atlantiste que les autres : pour un gaulliste non-aligné cela fait tâche.

Dans ces débats qu’il fait avec des Pécresse et autres guignols, on dirait un gamin sans dignité qui se dispute en toute orgueil sur l’exclusivité de telle ou telle mesure qu’il aurait été le premier à évoquer – et alors, a-t-on envie dire. Pour quelqu’un qui se vantait d’élever le débat et de se mettre au-dessus, il est vite retombé dans les douves sales du cirque électoral entre meetings, débat et réclame internet.

Même l’autre tyran a compris qu’il valait mieux disparaître et se faire oublier en se cachant derrière ce qui reste de figure hiératique du chef de l’état et chef de guerre.

 

Au fond, tous ces régimes vampiriques et parasites ne tiennent que grâce aux restes infimes mais encore grandioses de la grandeur et gloire de nos rois passés ? Comme si ces nabots débiles enfilaient les habits du sacre, sans le sacre, et en les remplaçant par des habits roses moulants à paillette : ils sont ridicules, mais de loin certaines paillettes peuvent tromper, encore que ce n’est plus le cas… d’où la terreur pour régner.

 

Il faut se réveiller ! Qui peut croire que les élections se dérouleront de façon loyale ? Il faut vraiment être plus que naïf pour en être là… Que les divers analystes, penseurs, et acteurs de nos réseaux ne donnent pas le tragique et honteux scandale de se planter en beauté ; ou du moins, par pitié, s’ils le font, qu’ils se réveillent définitivement ensuite et en tirent les conséquences, nous n’avons plus le temps à ces gamineries électorale !

 

Elections annulées, trafiquées, téléguidées ? Qui sait, c’est juste une question de recette. Mais le plat final est un poison qui nous donne déjà des indigestions.

 

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Antoine Michel