Social et économie

[Un émigré en France] La paganisation de la France

La France se déchristianise, c’est un fait.

En clair, la France se paganise, pour le pire.

Pour un émigré qui vit dans un pays païen, le constat est patent et massif : tout se japonise, dans le mauvais sens du terme.

Les gens ne se parlent plus dans les trains et s’ignorent.

Les mendiants, les vrais, se voient de plus en plus refuser l’aumône.

Le formalisme et la « conformité » devient sans frein, chacun ne réfléchissant qu’en fonction de ce qu’il a droit ou non de faire, si cela est conforme ou non, et non plus en fonction de ce qui est bien ou juste.

Un certain équilibre de la terreur devient la règle : le puissant impose sa loi, et pour la contrer il suffit de devenir puissant. Plus de libéralité à la chrétienne, mais un monde du don et du contre-don, sans once de charité, quitte à recréer des servilités sans freins.

La violence dans toutes ses dimensions se généralisent, surtout celle morale envers les faibles, les pauvres et les impurs (les non-vaccinés), qui étaient royalement protégés par l’esprit évangélique, aujourd’hui en voie de disparition.

Il devient maintenant normal d’écraser le faible, de mépriser le pauvre et d’ignorer (ou de chasser) l’impur…

Etre intelligent aujourd’hui n’est plus user de ses talents pour faire le bien et être juste mais maximiser son intérêt bien compris : celui qui n’abuserait pas de sa position de force est vue comme un benêt.

Résultat : plus de charité chrétienne, la méfiance à tous les étages, plus de sociétés sûres…

 

Et la République fait encore pire, dans cette paganisation forcenée : elle va contre la li naturelle de façon frontale : destruction de la famille, de l’autorité à commencer par la paternelle, etc, etc. Les païens ne font guerre mieux, dans leur période de grande barbarie, mais les grandes civilisations, comme on dit, ont été obligé de maintenir un minimum au moins une reconnaissance nominale du noyau naturel, autre nom du principe de réalité, pour éviter la destruction totale.

Comme disait mon bon copain sous-officier de La Royale, la France tient que par ses quelques justes, qui épargnent les foudres divines. Cela prouve d’ailleurs la bonté de Dieu, car si c’était un homme aux commandes cela fait longtemps que notre pays aurait été rayé de la carte !

Mieux vaut tout de même ne pas trop provoquer la colère divine, la patience, même de Dieu, même de Jésus, a des limites…

Alors, hommes de bonnes volontés, réveillez-vous et servez le roi !

 

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Paul de Beaulias

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