Taubira veut faciliter le divorce
Un rapport sur le juge du XXIème siècle, commandé par les fonctionnaires de la Place Vendôme, préconise une réforme du divorce par consentement mutuel. Celui-ci ne serait plus pris en charge par les juges mais par les greffiers juridictionnels, qui ont un « bac+5, et savent élaborer les dossiers ».
Quelle est la raison de cette initiative portée par Pierre Delmas-Goyon, conseiller à la Cour de cassation ? Officiellement, il s’agit de désengorger les tribunaux. En effet, l’activité principale desdits tribunaux consiste en un traitement des affaires familiales dont le divorce représente la plus grande part.
Pourtant après avoir porté la loi « ouvrant le mariage et l’adoption plénière aux personnes de même sexe », on pourrait soupçonner Christiane Taubira de fomenter un nouveau coup de masse à ce qui reste de l’édifice familial français. La famille traditionnelle prend des coups depuis la révolution française et l’une des premières directives de cette dernière a été d’autoriser le divorce. La république sait parfaitement quel est l’objectif à détruire pour parvenir à détruire le tissu social de la France traditionnelle.
La loi de septembre 1792, déjà, autorisait le divorce par consentement mutuel et sans juge. Ces derniers seront de plus en plus séparés du français moyen qui n’aura plus beaucoup d’occasion de traiter avec eux.
Petites suggestions pour faciliter encore le divorce : un livret de divorce remis avec le livret de famille, des relances épistolaires annuelles et systématiques pour demander aux époux s’ils voudraient passer devant le greffier, ou des malus fiscaux aux récalcitrant trop fidèles.
Julien Ferréol