Social et économie

Que penser des pénuries qui s’annoncent ?

Depuis quelques semaines, voire quelques mois, des signaux indiquent que le monde est menacé par de grandes pénuries. L’augmentation des prix de l’essence, du gaz et des énergies fossiles en général, avec épisodiquement des ruptures d’approvisionnement ici et là, est déjà une réalité. Des ruptures de chaîne logistique dans le commerce maritime mondial via conteneur se sont produites cet été.

Une rupture sans précédent s’annonce par ailleurs dans le secteur des semi-conducteurs : de grandes entreprises mondiales d’électronique, d’informatique et d’électroménager ont plus de commandes qu’elles ne peuvent en honorer, déjà aujourd’hui, et ce n’est qu’une question de temps pour que cela se ressente sur les étagères.

Paraît-il que cette rupture de certains produits pourrait avoir des conséquences sur l’agriculture même, trop mécanisée : dans certains pays comme l’Algérie, le prix du pain augmente déjà… Il suffirait que le bon Dieu nous punisse par une mauvaise récolte pour que tout s’accélère…

D’aucuns pourraient y voir l’accélération d’un agenda mondialiste cherchant à pérenniser la crise actuelle afin d’assurer l’avènement d’un gouvernement mondial.

À vue humaine, les pénuries ne pourront apporter que des désordres, voire des justifications de guerres de conquêtes, du côté chinois par exemple. D’un point de vue plus spirituel, voire surnaturel, néanmoins, comment ne pas regarder avec une indifférence, voire un certain optimisme craintif, les tribulations qui s’annoncent, ces pénuries ?

Nous serions presque tentés de dire que le bon Dieu, constatant que ses fidèles ne veulent plus pratiquer les vertus de sobriété, de tempérance et faire des sacrifices, va leur forcer la main, via les pénuries. La justice s’adapte à la dureté des cœurs des justiciables : les modernes tout à fait paganisés ne méritent que la dureté réservée aux anciens païens…

Dans tous les cas, les pénuries de tout ce qui est superflu — et presque tout est superflu aujourd’hui — ne seront pas un mal et permettront peut-être à certains de se décrocher de l’écran ou du bruit et de regarder le monde réel…

Dans tous les cas, pour nous autres, catholiques et sujets du roi, les pénuries peuvent nous inquiéter si elles prenaient des dimensions terribles, c’est-à-dire alimentaires, mais ne nous font pas plus peur que cela. Nous travaillons déjà à réduire nos servitudes face au confort dit « moderne », à ne pas nous laisser polluer par l’information et le bruit, par les écrans, les « cochonneries » et autres gadgets inutiles, ainsi que par la religion sanitaire et médicamenteuse…

Nous n’avons pas de passeport sanitaire, ce qui nous habitue déjà à certaines pénuries, qui ne nous touchent pas plus que cela, puisque notre trésor est au Ciel ! Et tout cela nous rapproche de Dieu, et nous aide à mieux nous confier à la Providence, tout en pratiquant les vertus de prudence et de courage.

Cela nous rapproche aussi du Roi très chrétien, car nous savons la valeur de la fidélité, du sacrifice et l’importance du travail pour la gloire de Dieu et le bien commun.

La vraie charité, aujourd’hui, consiste à rester intransigeant et digne, modèles dans les tribulations par nos actes et notre valeur qui ne vient que de notre soumission humble au Roi, à Jésus-Christ.

Antoine Michel

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !

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  • Je voudrais prévenir ici les catholiques de ce qui menace. En tant qu agriculteur je subis la hausse du prix de l’azote consécutif à la hausse du gaz et à la fermeture des usines d’engrais un peu partout dans le monde. Le prix de l’azote à été multiplié par 3.5 par rapport à l’année dernière. Le blé a doublé pendant ce même laps de temps. Les effets sur le portefeuille du quidam ne se sont pas encore fait sentir car les acheteurs ont retardé (à tort) leurs achats ,comme l’Algérie, espérant une baisse. Mais les nouveaux à achats pour l’année prochaine vont provoquer un ajustement des prix faramineux. Comptez minimum 2 euros la baguette…
    Il faut 50 L d’azote pour produire une tonne de blé. Si demain l’azote manque la production française serait divisée par 3 à assolement constant (sans arbitrage des agriculteurs).
    Les autorités nous font la guerre depuis plusieurs années pour réduire les quantités d’azote épandues dans les champs. C’est une occasion en or pour tous les ecolos de faire passer l’agriculture au “vert” en un temps record…

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