Quand Raoult déraille : pauvreté de la science et totalitarisme rampant
Précisons tout de suite que je rends personnellement hommage au courage dont fait preuve M. Raoult à l’occasion du procès bien républicain qui lui est fait durant la crise que nous traversons. Durant cette crise, il fut un des rares médecins à être resté médecin et à avoir fait son travail ! Néanmoins, nous sommes tous fils de notre temps, avec les heurs et malheurs afférents… Espérons que le sort médiatique qui lui a été fait lui fera revoir ses positions totalitaires et irresponsables, exposées dans la vidéo suivante sur le papillomavirus :
Que dénonçons-nous ?
Mettons de côté les appels à la censure quant aux témoignages des gens et la demande de vaccination totale et sans conditions, dont la situation actuelle montre bien combien tout cela est dangereux.
Nous dénonçons avant tout l’oubli primordial de la première mesure contre le papillomavirus, qui est pourtant une évidence absolue. M. Raoult la touche du doigt quand il confirme que ce virus vient des relations désordonnées de la reproduction, rappelant pour preuve que les religieuses ne sont jamais atteintes de ces maladies. Alors, pas besoin de vaccins : il suffirait aux médecins et aux parents d’interdire fermement toute relation sexuelle en dehors du mariage et la maladie disparaîtrait ! Il suffirait de revenir à un bon sens moral minimum et de prôner des politiques morales de fidélité et d’abstinence. C’est pourtant simple… Le vaccin, dans ce cas, est criminel car il est un encouragement aux actes peccamineux et luxurieux, puisque cette maladie n’atteint que ceux qui se comportent mal. Vacciner ses enfants, c’est leur dire : « faite n’importe quoi, je m’en fiche » ! Quelle horreur !
Prions pour que tout ce qui se passe à l’heure actuelle réveille M. Raoult et que, en bon scientifique et médecin, il reconnaisse la réalité telle qu’elle est et identifie les causes des maux actuels à leur véritable cause… Pour l’avenir de tous…
Nous aimerions souligner enfin la contradiction extrême des médecins qui ne sont plus capables de voir autre chose que la vérité scientifique, si faible, si limitée, si insignifiante – quelque soit sa validité dans son champs propre. Il suffit de relire de belles pages de Blanc de saint Bonnet pour se souvenir l’ordre respectable qui existe dans la connaissance :
« Dès que les peuples échappent aux croyances, ce n’est point pour s’élever dans les idées, mais pour retomber dans les sens. Dès lors tout croule après les croyances, les principes; après les principes, les caractères; après les caractères, les aristocraties après les aristocraties, la foule, et l’on se trouve en face du despotisme ou de la barbarie. »
« Il faut ramener l’homme à l’étude des sciences morales, à la Théologie, à la philosophie à l’histoire; là s’ouvrent les grandes questions; là se tiennent les nobles idées, et sur leur seuil naissent les caractères. Il faut déplacer notre centre d’admiration. Comment avoir pu le fixer sur un vieux monde éteint qui recelait l’erreur et l’esclavage, ou même sur la matière étendue sous nos pieds, lorsque le christianisme a révélé les splendeurs du Ciel, lorsqu’il a fait mûrir les fruits de la nature humaine en attirant sur elle les grands rayons de l’Infini ? Pourquoi le scepticisme suit-il les pas des sciences physiques? sinon parce qu’elles nous distraient de la grande merveille, et qu’elles n’exercent dans l’homme que ses moindres facultés. »
« Ces petites sciences ne nous prennent point d’assez haut, et d’ailleurs elles tournent les têtes. L’expérience apprend que la plupart des hommes n’ont pas assez d’étendue dans l’esprit pour se voir absorber par des sciences naturelles dont l’étude exclusive les porte à nier l’Ordre surnaturel. Notre siècle disait que de telles sciences élèvent la pensée et améliorent les nations il aurait bien dû le prouver. Nous voyons au contraire que lorsque cet esprit de science envahit tout, c’est la raison qui s’affaiblit et l’âme qui est mise à la porte. L’erreur, alors, est donnée pour la vérité, le mal est appelé le bien, la loi est déclarée athée et l’homme est souverain »
« Qu’on s’étonne du sentiment de répulsion qu’inspire généralement en Europe une époque qu’on pourrait appeler l’ère de la Médiocratie. Sous ce règne on a vu ce qu’il y a de plus élevé chez les hommes, c’est-à-dire la Foi, passer par les dédains des hommes d’État, les sifflets de la littérature et le jugement des docteurs. Ils méprisaient la Foi, dédaignaient le passé au moment où se déployaient sous leurs yeux les pauvres thèses du panthéisme, du fouriérisme et du césarisme! Toute fierté disparaissait. L’égoïsme fut avoué, et l’on a vu les hommes s’encourager ouvertement à la médiocrité des sentiments, comme dans le bas peuple. »[1]
Paul-Raymond du Lac
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France
[1] Antoine Blanc de Saint-Bonnet, La Légitimité, Casterman, Tournai, 1873, p. 257, 258 et 259.