Pendant ce temps au Japon… (2/3) : le gouvernement par les médias et les faux experts
Comme je le disais dans un précédent article, la situation pratique au Japon est somme toute paisible, et nos libertés locales protégées. Malgré tout, les pressions de la dictature sanitaire s’exercent un peu ici aussi, via les médias et les « conseils scientifiques ». Ainsi, le pays reçoit comme des scories des tendances totalitaires de l’Occident.
Prenons un exemple : la politique de soutien aux voyages « Go to travel ». Les médias, payés par je-ne-sais-qui dans ce pays, jouent le même jeu qu’en Occident, à une échelle moindre et peut-être inconsciemment, mais tout de même : comme en France, ils ne jouent qu’à faire peur ! La plupart des Japonais croient que le virus est relativement sérieux et que, si tout va bien, c’est grâce aux pseudo-mesures (non coercitives, rappelons-le) prises par le gouvernement. En cela, c’est ici comme partout. Les « gens » croient l’autorité, et c’est normal et sain : le problème vient de ce que l’autorité est injuste, sans visage et néfaste pour le bien commun.
Revenons à nos moutons : les médias montent en épingle l’augmentation de nouveaux cas, 200, 300, 500…! Avec, parfois, des titres qui laissent rêveurs : « Troisième record absolu en nombre de cas pour un lundi ». Il se trouve que ce jour-là, le nombre de cas était bien redescendu, mais il ne fallait pas laisser retomber la pression, n’est-ce pas ?
Un comité scientifique qui sort d’on-ne-sait-où critique vertement le « Go to travel » et accuse ce programme de contribuer à répandre le virus. Le gouvernement fait semblant d’être ferme, affirmant haut et fort que jamais il n’abandonnera ce programme… Une semaine plus tard, devant la (pseudo-)recrudescence de cas (500 cas pour une métropole de 30 millions de personnes : on va survivre, je pense !), le gouvernement « cède » devant les « scientifiques (politicards) » et accepte de suspendre temporairement le programme…
Cette suspension est surtout symbolique puisque tout ce qui a été réservé le demeure, mais on incite les voyageurs à annuler… sans les y contraindre… En pratique, nos amis passeront bien Noël chez nous grâce à ce programme…
Rien n’est sanitaire dans cette crise et tout est politique : si ces « comités scientifiques » n’étaient pas politiques, leurs recommandations ne seraient pas publiques, mais confidentielles et faites seulement au gouvernement, dont c’est le rôle de décider. Les politiques doivent prendre leurs responsabilités et cesser de se cacher derrière les « experts »… qui utilisent la pression médiatique pour emporter des décisions politiques.
Cet exemple n’est rien par rapport à ce qui se passe en France, mais les tendances de fond sont les mêmes.
Paul de Beaulias
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !
Pendant ce temps au Japon… :
- Des libertés depuis longtemps perdues en France
- Le gouvernement par les médias et les faux experts
- Un inintérêt pour le totalitarisme