[Lettre d’un émigré] La fin de la propriété, par Paul de Beaulias
De retour en France, j’allais tantôt dans une asinerie pour une promenade à travers champs avec les enfants, ce qui m’a permis de discuter longuement avec une paysanne qui n’avait pas la langue dans sa poche, et qui ne pense pas, comme souvent dans les campagnes, commes les déracinés hors sols républicains et parisiens – bon sens de la terre oblige.
Cette personne m’a en particulier fait une remarque lumineuse : les propriétaires ne sont plus propriétaires aujourd’hui en France, et être propriétaire est bien plus pénible que de ne pas posséder, sans profiter véritablement des fruits de la possession.
Ne parlons même pas des charges multiples, qui rend le propriétaire plus locataire de l’Etat que véritable chef chez lui, ni des vexations admnistratives multiples et les normes infinies qui font du propriétaires un paperassier fonctionnaire devant tout rapporter à la force publique…
Elle faisait cette remarque en particulier sur la non-liberté de construire et aménager son terrain librement : pour une petite maison de rien du tout, pas de permis de construction, soit disant pour des raisons écologiques.
Le scandale était d’autant plus palpable que dans la commune un projet écologique de champs solaire de plusieurs hectares a été décidé par on ne sait quelle instance grise…sans en référer aux habitants, et surtout en détruisant tout le paysage, mettant même l’équilibre des lieux attenants en danger…
L’Etat, communiste et propriétaire des terres contre les gens, lui, fait et construit ce qu’il veut sans en référer à personne…
CQFD.
La République jacobine est bien là, hargneuse et vivante.
Vous, propriétaires, vous laisserez-vous faire ? Jusqu’à quand ?
Et vous, les autres, accepterez de vous voir interdire toute jouissance réelle de biens foncciers, de devoir renoncer à construire des choses sur plusieurs générations et de voir en grands ?
Vite le Roi !
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France
Paul de Beaulias