Les enfants sont les meilleurs contempteurs de Rousseau
Je suis mère de famille nombreuse. M’occupant de mes enfants à plein temps, et faisant l’école à la maison, sans aucune surveillance gouvernementale — je ne suis pas sur le territoire républicain, Dieu m’en préserve —, je fais ce que je veux, c’est-à-dire ce que veut Notre Seigneur pour nos petits enfants.
Bref, je constate tous les jours que nos bambins sont blessés par le pêché originel, et ce malgré l’effacement de leur tâche par le sacrement du Baptême. Pas besoins d’école ou d’aucune suggestion pour que, à un moment ou à un autre, ils aient l’idée mauvaise d’une bêtise ou d’un mensonge…
Et quelle expérience de société ! Entre les chamailleries intempestives et les disputes des uns, il faut apprendre à laisser la place aux autres enfants, faire plaisir, donner l’exemple… Toute chose inévitable. C’est un travail de tous les jours pour leur apprendre à faire le bien et à le faire volontairement, pour Notre Seigneur, et non par pression sociale. Pour cela il faut bien connaître le tempérament et le caractère de chaque bambin, ce qui nécessite une éducation familiale à la maison, forcément meilleure que n’importe quelle école — ne parlons même pas de l’école contemporaine !
Je repense au lavage de cerveau que l’on nous faisait à l’école, justement — d’une façon tellement idiote et lourde que, au moins, cela ne prenait plus —, en particulier Rousseau et son Émile.
Pas besoin d’analyses complexes et de raisonnements élaborés : Rousseau est un abruti d’une bêtise tellement noire qu’il ne mérite qu’un mépris hautain et un dénigrement complet. Il suffit d’avoir des enfants ou de vivre un tout petit peu, sans s’aveugler évidemment, pour comprendre que Rousseau raconte n’importe quoi !
Le bon sauvage ? Ah ah ! L’enfant bon par nature ? Ah ah ! Rien besoin d’ajouter… C’est si faux qu’on se demande comment on a pu y croire, perdant complètement de vue la réalité, comme si penser était un jeu… Nous voyons les résultats de ce petit jeu… Alors, arrêtons de jouer et revenons à la réalité !
Mais, pourquoi des gens en parlent encore ? On apprend ces bêtises à des enfants jeunes, sans expérience, qui boivent et croient l’autorité de leurs professeurs — car, et oui, nous sommes des êtres qui se soumettent naturellement à l’autorité, même quand elle est mauvaise, comme c’est le cas dans le système républicain… Les enfants ne peuvent pas savoir…
Et même les adultes : ils abandonnent leurs enfants sans résistance dès le plus jeune page et ne les connaissent plus, alors ils peuvent faire semblant de croire qu’ils sont saints ! Cela va, en plus, dans le sens de satisfaire une vanité bien parentale et moderne : il est toujours plus simple de ne pas voir la réalité quand elle est dure ! Et pourtant, la constatation de nos misères est le point de départ de notre salut, de notre restauration et de notre conversion.
Prions, alors, pour que nous oublions vite les abrutis illuminés et les autres écrans de fumée dont nous constatons le mal qu’ils font tous les jours, dans nos familles et dans nos entourages…
Revenons aux psaumes, à l’oraison, à la liturgie, aux Saintes Écritures, aux sains philosophes et aux saints.
Pauline Blanche
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !