L’effrayante intériorisation des plans mondialistes, par Antoine Michel
Je discutais tantôt avec un ami d’une ancienne vie, avec qui nous n’avons en commun que des souvenirs partagés. Issue d’une famille aisée, avec un père médecin, et demeuré de gauche par tradition familiale, il a lui-même fait carrière dans le domaine des entreprises, il a le contact facile, il est réaliste et il a un certain sens de l’autorité et du bon sens.
Il a une grande maison confortable, loin des banlieues et de la population immigrée, bien à l’abri… et pourtant le loup révolutionnaire est bien vissé au centre de son foyer… J’apprends qu’il a fait baptisé ses deux enfants selon le rite « républicain », vous savez le baptême républicain — le second est pourtant né un 25 décembre, sous un nom hébreu tiré des Évangiles (celui de la piscine de l’aveugle miraculé).
Au cours d’une conversation, il fait part, tout fier et sûr de lui, de son projet de procéder à une « vasectomie », soit une stérilisation… Je tombe presque de ma chaise. Le contexte était tel que je ne pouvais rien dire de bien utile, puisque, quelle tristesse ! il était clair que je n’aurais pas eu l’écoute de ces vieux amis se fourvoyant dans le monde… Malgré les apparences de bonheur matériel, la tristesse commençait à transpirer, et malgré leur jeune âge encore, les temps de la première fraîcheur étaient terminés, et s’il n’y avait pas encore de gros soucis de santé a priori, ils commençaient à sentir que, tout de même, le corps vieillissait ; la tombe se rapprochait.
Cherchant un peu sur internet, quelle ne fut pas mon horreur ! Les vasectomies explosent depuis 10 ans, avec en 2021 plus de 20 000 vasectomies remboursées par la sécurité sociale… Naguère, les gouvernements totalitaires avaient des plans pour stériliser de force. Aujourd’hui, après des décennies de propagande, plus besoin d’user de la force, les modernes ont intériorisé les pires principes, et demandent eux-mêmes à se faire scarifier, amputer.
Autrefois l’eunuque était la lie du monde des esclaves, celui sans liberté qu’on avait « réduit » comme un chapon, et dont la réduction faisait la valeur, car, ne pouvant fonder de famille, il ne pouvait qu’en être plus soumis. Aujourd’hui plus besoin d’enlever des enfants européens pour les castrer, comme le faisaient les Ottomans : nos bons contemporains s’émasculent tout seuls. C’est effrayant… C’est triste…
Et, en même temps, n’est-ce pas une bonne nouvelle pour les contre-révolutionnaires, qui sont déjà en train de gagner la guerre des ventres face à ces modernes gagnés à la stérilité et au nokidisme ?
Antoine Michel
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !