La fin du scientisme… pour la renaissance de la politique ? (2/2)
Nos contemporains commencent à entrevoir l’arnaque scientiste qui consiste à donner une valeur absolue à la « vérité scientifique », pourtant si pauvre et si faible, absolutisation qui conduit, de par son exagération et son erreur patente, à faire de la science une idole, un totem chamanique, un gri-gri incantatoire pour nos pseudo-gouvernants. Nous sommes en fin de compte revenus aux âges les plus primitifs, où l’augure de l’haruspice dans les viscères d’un quelconque animal servait à légitimer les décisions le plus importantes de la société…
La situation est pire encore que dans les âges primitifs, car ici l’idole est le scientifique et ses comités, qui peuvent faire n’importe quoi selon le bon plaisir de tous les manœuvriers de service, qui travaillent en sous-main et en retrait. Au moins, dans l’Antiquité, il existait une part pour le hasard (le destin diront certains, voire la Providence), ce qui était une irrationalité somme toute bien plus juste que la fausse rationalité folle de nos temps. Ajoutons encore un commentaire : fichons-nous de ces marionnettes publiques qui ne font que relayer, volontairement ou non d’ailleurs, des idéologies et des plans pervers. Marionnettes ridicules et tristes, les pires étant ceux qui sont si manipulés qu’ils n’ont même plus besoin d’être achetés ou tenus : leur cerveau est lavé, ils sont des sectaires de la nouvelle religion mondialiste et scientiste, et ils détruisent par eux-mêmes, sans même que l’on ne leur demande rien, tant ils sont idéologisés, lobotomisés et robotisés.
Bref, il devient facile de constater que la science telle qu’on nous la vend est du bidon : décisions fondées sur du vent (avec des conséquences terribles sur le pays et le monde entier, corruptions et trafics en tout genre, au point de créer des scandales publics de fausses études dans les plus grandes revues scientifiques de la planète, presque de façon instantanée), contradictions dans les décisions tous les 15 jours, avec changements de protocoles, recommandations de ce qui était interdit la veille et interdiction de ce qui y était obligatoire, etc. ! Les gens qui sont en première ligne de la médecine le savent bien… ceux qui réfléchissent aussi…
Prenons, par exemple, cette décision du confinement général, uniforme et absolu : un politique sait qu’il a 100 % de chance, par cette décision, de tuer la société, ce qui va contre sa mission de service au bien commun, sans compter les dégâts psychologiques déments. Malgré ce fait politique naturel et évident, pour qui veut bien réfléchir un peu, les non-décideurs se sont déchargés de toute responsabilité en prônant une mesure contre-nature !
Allons plus loin : supposons que la décision fut mieux fondée que ce qu’elle fut — car, comble du ridicule, elle a été fondée sur des données truquées et modélisées par un certain Ferguson ! —, il n’aurait jamais fallu la prendre quand même ! En tant que politique, qui risquerait jamais de tuer sa société à coup sûr, quel que soit les dégâts potentiels et hypothétiques d’une maladie qui a le seul tort d’être méconnue ? Si le politique a le choix entre une certitude de destruction de sa société, et une potentialité de risque sanitaire, somme toute limitée, il ne doit pas hésiter !
D’où l’on voit la nécessité de la restauration : dans une logique démocratique — c’est-à-dire antinaturelle et délétère — la décision devient impossible à prendre, puisqu’elle va contre l’opinion populaire d’une part, et contre les forces mondialistes internes et supra-nationales d’autre-part. Seul un roi héréditaire et Très Chrétien aurait pu résister aux pressions externes, mais aussi aux pressions populaires, quitte à se faire détester à un instant T ! Il nous faut un chef ayant le courage de prendre la décision qu’il faut prendre, malgré les incertitudes : c’est cela, la politique, décider quand on ne sait pas. Et assumer. L’on peut se tromper, le problème vient lorsqu’on persévère dans l’erreur et que l’on tente de faire passer cette dernière pour une vérité, comme le font nos gouvernants actuels…
Paul-Raymond du Lac
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !