Étudiants fantômes pour État fantoche
La réalité gagne du terrain ! Un collègue universitaire, professeur de droit administratif dont nous tairons le nom, me racontait l’autre jour un secret de polichinelle… bien inquiétant tout de même.
Un tiers des premières années en droit dans son université sont des fantômes, de faux étudiants, des boursiers qui viennent deux fois par an, 5 minutes, pour rendre copie blanche lors des épreuves… et pour vous insulter, en prime, si vous leur faites la moindre remarque ! Ils restent parfois jusqu’à trois ans comme cela (car on peut redoubler), recevant plusieurs centaines d’euros chaque mois, sur le dos du contribuable.
Nous n’allons pas refaire tout le débat trop connu et discouru de l’échec universitaire, qui ne remplit plus son rôle de temple du savoir, et fait très mal la formation « professionnelle » (qui n’est pas sa vocation), du fait d’une délétère massification des études conduisant tant de pauvres hères sur les voies de l’échec interminable pour des raisons d’égalitarisme, de non-sélection et d’idolâtrie du diplôme, un bout de papier sans valeur aucune aujourd’hui…
Un autre témoignage de ce même collègue : il est évident que la souveraineté de l’État français n’est plus qu’un mythe. Du point de vue du droit, c’est acté dans les grandes lignes. L’État français ne possède quasiment plus de prérogatives régaliennes, sur le papier d’abord… et encore moins dans la volonté des « (non-)têtes » qui sont censés diriger ce pays.
Vous voulez conserver la souveraineté de la France, il faut en finir avec la Modernité et le régime républicain, c’est évident… Dont acte.
Paul-Raymond du Lac
Pour Dieu, pour le roi, pour la France !