De Profundis…
Le figaro est peut être un des rares quotidiens à s’en être fait l’écho d’une manière décente. Tandis que le pays craque de toute part, chaque jour assiégé par de nouvelles « affaires », par de nouvelles bévues d’un gouvernement inepte, par de nouvelles frustrations et extorsions d’une mafia oligarchique… Tandis que nous voguons droit sur l’iceberg, que la plupart des indicateurs sont au rouge vif…
L’agence de notation Standard & Poors qui fit tant parler d’elle lorsqu’elle dégrada la note de la France en Janvier 2012 après l’en avoir longuement menacé, vient de récidiver : nous voilà encore une fois dégradés, tel un Dreyfus des nations devant le front des troupes.
Lors de la première dégradation, l’élève Hollande comme tout bon cancre, s’était empressé d’accuser son voisin, le précédent locataire de l’Élysée, selon les règles d’un sport national de délation qui fit des ravages dans ma bonne ville de Lyon quand la République avait décrété la Loi des suspects (1793).
On aimerait savoir, maintenant, alors que la politique sarkozyste n’est plus qu’un vague souvenir (si tant est qu’elle ait jamais existé !) ce que trouvera l’élève Hollande pour justifier la débâcle qui fait passer la France d’une note avantageuse de AAA+ à AA…
Concrètement cette dégradation va augmenter les taux d’intérêts de remboursement de nos emprunts et creuser plus encore le déficit de la France. En conséquence nous prévoyons une augmentation significative des impôts et des taxes dès l’année prochaine.
Malheureusement, alors que toutes les presses de France sommaient le nabot précédent de rendre des comptes au sujet de cette menace de dégradation, il est tout à fait fantaisiste d’imaginer que ces mêmes médias serviles iront demander des comptes à notre irresponsable n°1.
Me relisant, moi qui suis encore jeune et ai donc par conséquent l’avenir devant moi, je ne peux que me demander de quoi cet avenir sera fait. Ils tonnent les noirs nuages de la récession, de l’appauvrissement généralisé…
Que restera-t-il de ce pays?
De Profundis ad te Clamavi, Domine…
Roman Ungern