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[Point de vue] Re-migration ?, par Paul-Raymond du Lac

On entend des discours assez irréalistes sur ce plan dans les milieux des français de bonne volonté qui ne veulent pas se laisser mourir.

Je dois avouer avoir été très étonné de rencontrer une génération au-dessous de la mienne, saturée à n’en plus pouvoir (et on le comprend) de l’immigration par une expérience quotidienne de désordres, d’agressions et de mépris dans tous les sens, qui suscitent par une réaction sans colonne vertébrale, et sans la colonne vertébrale ni de la foi catholique ni de la doctrine légitimiste, des excès qui sont inquiétants car irréalistes. Toute bonne solution ne peut être trouvée que dans la réalité. 

Ces excès, ou plutôt ces erreurs, se déclinent sur deux fronts, un « pseudo » idéologique, et l’autre pratique.

Commençons par l’excès idéologique. Par une sorte de « wokisme » inversée, certains « européistes » (car on se dit patriote, mais plutôt au niveau européen…pour éviter de “remigrer” les descendants d’italiens et autres) de droite veulent croire que le fait d’être caucasien pourrait être un critère politique, voire un critère de supériorité : certainement une sorte de réflexe lointain d’une grandeur déchue qui se réveille bien bas et méchamment écornée, et qui ne veut pas reconnaître l’état de pourrissement dans lequel il se trouve, et qui veut encore moins admettre que la faute lui revient ; il va chercher donc à rejeter la faute sur les « migrants », même quand certains d’entre eux sont plus français que français, s’étant battu pour la France, et là depuis des centaines d’années. On a aussi certainement une sorte de réflexe de la révolution inversée: tout le “colonialisme” n’a vécu longtemps que par la haine du colon blanc, avec un complexe d’infériorité qui parfois allait jusqu’à amalgamer “Occident”, “Blanc” et “Modernité”. Toutes ces thèses, bien modernes, et bien simplistes, trouvent comme leur réplique inversé dans cet excès “raciste” de certains “réactionnaires”. Tout cela se comprend psychologiquement, mais c’est très faux : si la France est à genoux devant les migrants, ce n’est pas la faute des immigrés, mais bien de la République anti-française qui a tout détruit depuis des décennies, et qui se fondent sur des principes révolutionnaires, tout en divinisant l’étranger…qui, lui, n’a rien demandé, à part ce qu’il a toujours fait.

Victime de cette divinisation de l’étranger, le bon français malformé et déchu, au lieu de diriger sa haine sur contre qui est haïssable – la révolution, les erreurs révolutionnaires, et les actions révolutionnaires menées par les jacobins de notre temps – préfère haïr ceux par qui, au quotidien, la Providence décide de nous punir, les immigrants, trop facilement amalgamés à des musulmans (car il y a de nombreux bons catholiques, et d’autres, et surtout les musulmans ne sont ni unis religieusement ni ethniquement).

Et on oublie allégrement que la grande majorité des « immigrants » sont des victimes de ces caïds et autres criminels, qui imposent leur loi, et font souffrir autant Christine que Fatima… Et pourquoi ? Car il y a démission de l’autorité publique, sciemment ; c’est encore la faute de la République… Un petit coup de sévérité tranquille, de fermeté évidente, et il n’est pas complique de remettre de l’ordre – même si chaque jour qui passe rend la chose plus difficile, mais tant qu’il n’y a pas d’union politique du côté de l’émigration (ce qui semble à l’heure actuelle impossible, vue la diversité des ethnies, nationalités et religions) et qu’il n’y a pas d’extermination politique menée par la République révolutionnaire qui s’approprierait certains discours révolutionnaires de droite, alors la restauration ferme et pacifique reste possible, surtout que tout le monde, les immigrés les premiers, se rendent bien compte qu’il faut changer l’état actuel de désordre avant qu’il ne soit trop tard.

Dans tous les cas, il est absolument faux de vouloir croire à une opposition simpliste blanc-immigrés, européen-immigrés ou modernes-musulmans, comme dans certains milieux populistes, dont certains dirigeants, bien au courant, usent de la facilité dialectique en jouant le jeu révolutionnaire des passions humaines pour mobiliser des foules, pour leur propre intérêt, mais ni pour l’intérêt du pays ni de ses habitants, habitants dont les immigrés font partis, et parfois depuis longtemps.

D’autres, alors, parlent de re-migration, et ils y croient : une sorte de re-migration massive et systématique serait la solution… Disons-le, c’est plus qu’irréaliste.

Expulser des illégaux sur notre territoire, et les criminels notoires, certainement, mais il s’agit au mieux de quelques milliers de personnes. Parler de re-migration massive pour des millions de personnes est une folie pure et simple, non seulement irréaliste, mais cherchant le conflit et la guerre avec ces immigrés, dont de nombreux sont des français de papier…

Imaginez-vous un instant vous-même être un immigré dans un pays pour lequel vous avez sacrifié votre vie dans votre pays d’origine, installé depuis plusieurs générations, et on vous dit qu’il va falloir repartir ? C’est juste impossible, comment voulez-vous que cela soit faisable ? C’est surtout injuste.

On me dira que ces troisièmes ou quatrièmes générations détestent la France : à qui la faute ? A l’éducation républicaine, et à notre mollesse apostate et notre modernité effrayante… Ils sont bien la preuve de notre échec: les supprimer ne serait que faire du plus révolutionnaire que les révolutionnaires en niant la réalité de l’échec républicain dont ces troisièmes ou quatrièmes générations témoignent.

Convertissons-nous en masse et je vous assure que, déjà, nous acquérons le respect de ces populations : des gens qui croient en Dieu, qui ont de l’honneur et qui font respecter la justice sont respectables.

Demain un roi très chrétien revient sur le trône, il se fera respecté par ces immigrés, car il est roi et qu’il est très chrétien !

Oui, la solution n’est pas la re-migration, mais la restauration : là alors on pourra évacuer le problème révolutionnaire artificielle de la « nationalité ». Et reparler du bien commun, dont les immigrés sont partis prenantes : veulent-ils servir le roi et lui être fidèle ? Alors aucun souci pour vivre en France comme français.

Je sais, certains ne veulent pas de cette réalité. Ils aimeraient revivre comme dans la France des années 50, avec ses villages, sa vie locale, et une vie franchouillarde… Ils aimeraient interdire voile, harissa et cultures allogènes…

Cette tendance à vouloir imposer et interdire est révolutionnaire, disons-le net : ce n’est pas leur faute s’ils font comme chez eux, puisque souvent ils le sont maintenant, à cause de la République, et la République, les perdant encore plus (car être loin de chez soi est toujours confrontant) ne fait qu’accentuer le côté revendicatif (et artificiel) de ces revendications pseudo-culturels.

Il suffit de remettre de l’ordre et d’être chrétien, et royal, avec tout ce que notre histoire et notre patrimoine possèdent de magnifique, pour que ces excès se calment, et que de nombreux immigrés se convertissent franchement.

De toute façon, ils sont là, et la re-migration massive ne peut produire que des injustices monstres : outre que jamais nous pourrons obtenir de façon massive que les pays originaires, quand ils existent encore de façon réaliste, acceptent en bloc et de façon massive de réintégrer des populations qui seraient pour eux un facteur révolutionnaire certain, il serait absolument injuste de renvoyer des gens qui sont les uns les autres si différents.

Pourquoi renvoyer de bons chrétiens ? Pourquoi renvoyer des gens vivant en France depuis près de 100 ans ? Pourquoi renvoyer ceux qui se font terroriser par les dealers et les caïds ? Etc, etc.

La re-migration ne pourrait que créer des montagnes d’injustices : elle ne peut exister légitimement que de façon ciblée et spécifique. Criminels évidemment, illégaux évidemment, et peut-être dans certains cas, quand tant le pays d’origine que la communauté en question (qui vivrait par exemple ici mais au voudrait rentrer) voudrait repartir.

Évidemment, avant la re-migration, c’est la justice : donc suppression pour tous (et les français aussi d’ailleurs) de toute aide sociale – état « providence » qui de toute façon est en train de s’écrouler. De cette façon, sans plus d’intérêt financier, et une justice ferme, ceux qui n’ont pas d’attachement à la France n’auront aucun intérêt à rester, pas besoin de les forcer, il suffira de les aider à partir s’ils le veulent.

Et tous les autres, qui veulent jouer le jeu, pourront dans une France royale être français, sans perdre leur identité originelle. Comme dans la France des mérovingiens, mêlant des cultures différentes, au point d’avoir plusieurs lois s’appliquant selon l’origine des personnes, il fut possible de vivre ensemble, mais surtout d’agir ensemble vers un avenir commun, et chrétien.

In fine, seule une conversion de masse, qui dépend certes de Dieu mais aussi beaucoup de nous-même et de notre conversion et de notre sainteté sera une solution.

Pour les nostalgiques qui aimeraient recréer une France artificielle telle qu’elle existait il y a 50 ans, 100 ans ou 200 ans, ce n’est pas possible, et ce n’est pas souhaitable : seule une restauration, par essence réaliste et se souciant du bien commun, avec un roi, par essence se souciant de tous ses enfants, peut permettre de commencer à travailler à une solution, qui dans tous les cas prendra du temps et sera difficile – car les destructions et les injustices de la révolution et de la république ont produit des maux et des dégâts qui ne peuvent s’effacer par un coup de baguette magique. Là est toute notre pratique légitimiste! Nous ne sommes pas des nostalgiques, mais des réalistes aux principes fermes!

Alors soit on joue le jeu chrétien et royal, et on cherche à servir véritablement le bien commun, pour la conversion de toutes ces populations – qui semblent comme nous rappeler notre mission de faire la geste de Dieu par les Francs ! Comme si Dieu, punissant la France révolutionnaire d’avoir colonisé la moitié du monde connu sans leur apporter le Christ, permettait aujourd’hui que ces populations viennent chez nous, comme s’ils cherchaient le Christ, et comme si Dieu nous indiquait qu’il faut les convertir, car ils le veulent !

Être français n’est pas une ethnie, ni une race, ni une langue, ni un mode de vie, mais bien la fidélité au Roi de France Très chrétien – que l’on soit soi-même chrétien ou pas d’ailleurs – et le travail commun pour réaliser la mission de la France, soit être un instrument de Dieu – que l’on soit d’ailleurs soi-même chrétien ou pas.

Le français lambda, quelque soit sa couleur ou sa religion, sait au fond très bien que la France est grande par sa foi et par son Roi, et que seul le Roi incarné peut permettre une union de tant de français différents, et que, comme Dieu adoptant les gentils par la grâce dans le sang du Christ, le Roi de France peut adopter dans les sacrifices chrétiens tous ces orphelins, et apaiser les disputes inévitables entre frères, que ce soit des frères de sang ou des frères de la promesse royale…

Il est ainsi urgent de restaurer le Roi sur le trône, et de retrouver l’esprit royal, qui consiste à oublier le côté statique, figée et révolutionnaire d’une identité réinventée sur du vent, d’une nostalgie passéiste qui veut ressusciter des morts, mais bien de retrouver un véritable esprit royal et chrétien, bien ferme dans la justice, bien sûr de sa mission d’être instrument de Dieu, et sans complexe, ni de supériorité ni d’infériorité, par rapport à tous ses enfants.

Tout cela demandera des larmes et de la sueur, mais ne sont-elles pas belles ? Il faudra des sacrifices, mais ces sacrifices ne valent-ils mieux pas qu’un bain de sang qui jetteraient trop de gens en enfer ?

Nous ne sommes pas en croisade sur nos terres, puisqu’il n’y a plus de chrétienté : non nous sommes en croisade spirituelle pour nous reconquérir nous-même d’abord, et par notre exemple et notre vigueur, conquérir le cœur pour l’amour du christ de toutes ces âmes qui se retrouvent coincés à nos côtés sous la férule de la République – et souvent coincés sans le vouloir, entre ceux nés ici, et éduqués à leur corps défendant à la haine de la France par la République, réagissant contre une hideuse révolution décadente, mécréante, blasphématoire, contre-nature et permissive (qu’ils croient à tort être la France) et entre ceux qui ont soi-disant voulu venir, mais qui ne savaient pas ce qui s’y passaient, et qui sont importés par la force des politiques migratoires révolutionnaires française, européennes et mondialistes, ainsi que par de véreux passeurs…

Comprenons-le : nous sommes dans le même bateau France, qui prend l’eau de toute part et qui se dirige à pleine vitesse sur des rochers.

Il n’est pas temps de se jeter les uns les autres à la mer, mais bien d’aller jeter par-dessus bord les mutins qui sont à la barre, et remettre le seul capitaine voulu par Dieu, Louis XX.

Sinon, il ne reste que la possibilité révolutionnaire et païenne : on s’entre-tue tous et seul le plus fort reste, se cassant lui-même au passage et cassant tout, pour créer un ordre dur, terrible, et bien loin de l’ordre royal chrétien…

A vous de voir !

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Paul-Raymond du Lac

11 réflexions sur “[Point de vue] Re-migration ?, par Paul-Raymond du Lac

  • Pierre de Meuse

    Ma foi, j’ai cherché une famille royale africaine convertie au catholicisme afin de vous fournir les noms de celles qui pourraient métisser la Famille de France. Il y a bien une branche de la dynastie ruandaise convertie sous Léopold III, mais elle est bien déchue et de surcroît, très attentive à la conservation du phénotype nilotique tutsi: peau noire comme l’ébène, dolichocéphalie, taille de 1m80 minimum… Cela va être difficile avec de telles exigences raciales. Il y aurait bien la famille “salomonide” du Négus ; pour l’ancienneté, cela peut aller. Mais pour la religion, c’est plus ennuyeux, car si les Éthiopiens sont chrétiens, il rejettent le Concile de Chalcédoine et tous les suivants. Bref, question dynastie au sens strict, vous n’en trouverez pas. Si vous vous contentez d’une famille notable, il y a les Senghor, qui sont catholiques romains ; mais sur le plan des moeurs, vous aurez des surprises. Bref, ce beau projet n’est qu’une bulle de savon. Je vous rappelle qu’au XVII° siècle, l’empereur chérifien envoya un ambassadeur afin de négocier le mariage de l’héritier marocain avec une fille de Louis XIV. Il fut éconduit.

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  • Merci pour cette réponse, Monsieur de Meuse ! Cela n’est que du bon sens ! À force de se vouloir toujours au-dessus de la mêlée et plus pur que les purs, on finit par dire n’importe quoi ! Qui veut faire l’Ange fait la Bête, nous prévient pourtant l’immense Pascal ! Rappelons par ailleurs que le grand Louis XIV travailla à limiter le métissage (pourtant encore loin de se généraliser) par le biais du Code Noir et de l’interdiction formelle des mariages entre les Blancs et les Noirs (sauf autorisation exceptionnelle) ! Cet article m’a personnellement beaucoup choqué !

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  • “Expulser des illégaux sur notre territoire, et les criminels notoires, certainement, mais il s’agit au mieux de quelques milliers de personnes. Parler de re-migration massive pour des millions de personnes est une folie pure et simple, non seulement irréaliste, mais cherchant le conflit et la guerre avec ces immigrés, dont de nombreux sont des français de papier…”

    La remigration des pieds-noirs c’est 1 million en 3 ans. Ce n’est qu’une question de volonté politique et de courage, ce qui semble vous manquer.

    De plus, vous utilisez un visuel du Parti de la France pour illustrer votre propos anti-remigration, et vos délires assimilationnistes démodés depuis 50 ans (qui mènent à l’islamisation du pays, pour un catholique ça fait tâche). Mais merci de nous faire de la pub ! 😉

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    • Cher Monsieur
      Très mauvais exemple que vous prenez, car l’expulsion des pieds noirs fut une injustice absoluement terrible et d’une très grande artificialité, ce qui explique d’ailleurs en grande partie la situation où nous sommes,
      L’auteur

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    • je complète: c’est d’autant plus irréaliste aujourd’hui, qu’en 1962 cette “migration” fait sous la terreur et les armes de l’armée dite française de De Gaulle se faisait dans un seul pays encore sous une seule juridiction, puisque l’Algérie n’était pas encore indépendante. Cela signifiait ainsi se déplacer d’un département à un autre.
      Précisons d’ailleurs encore que c’était d’une injustice plus que flagrante pour tous les pieds-noirs, piore encore pour les harkis. Vous prônez donc une politique révolutionnaire injuste comme le FLN de l’époque? VOus pouvez c’est votre problème mais cela s’appelle la République, la Révolution et l’anti-christianisme apostat

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      • C’est possible techniquement puisque ça a eu lieu.
        Le reste c’est de la littérature.

        C’est la vertu de Justice et de Charité que de laisser les français autochtones se faire persécuter, tuer, par des hordes d’afro-maghrebins ?
        De laisser s’islamiser la France ?
        Ce n’est pas non plus ma vision de la Prudence, et de la Force 😉

        Bref, vous êtes à côté de la plaque, et faite le jeu des islamo-gauchistes républicains.

        Êtes-vous descendant d’Africains pour réagir de la sorte ?

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        • Vous n’avez pas lu. Et c’est drôle car vos propos montrent que c’est vous qui êtes atteint l’islamo-gauchisme.
          Le cas de l’Algérie française et le contre-exeple absolu, à ne pas reproduire, tout à fait injuste pour tous les pieds noiurs, et encore plus pour les harkis: c’est cela que vous voulez?
          Si vous voulez l’islamisme, attaquez la république qui l’encourage, et restaurer l’église qui a abandonné l’apostolat!

          La question n’est pas de savoir si c’est possible, mais s’il faut le faire: et non il ne faut pas le faire

          Le seul cas d’expulsion relativement massive et catholique est l’expulsion des juifs par Isabelle la Catholique, environ 150 mille personnes.
          Les musulmans de ce temps n’ont pas été expulsés d’ailleurs, étant pourtant bien plus nombreux.
          Et un bon nombre de juifs, qui sont partis, sont finalement revenus et se sont convertis.
          Il n’y a pas eu ni spoliation, ni morts, et les volontés subversives de ces populations étaient anciennes, et surtout l’expulsion a été demandé par des juifs convertis.
          Enfin on leur laissait la possibilité de se convertir et de rester.

          Donc rien à voir avec vos mesures totalitaires, révolutionnaires, et injustes.

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        • au fait, vos insuations montrent bien votre erreur: vous absolutisez la race et l’origine, avec un déterminisme bien révolutionnaire.

          Pour votre gouverne je suis un aristocrate français du côté paternel, et de ma grand-*mère maternel, et paysan espagnom par mon grand-père maternel. J’ai des roux régulièrement dans la famille, du fait d’un ancêtre qui est allé aux Flandres.
          Vu comment je bronze rapidement, et venant du sud de la France, il doit bien avoir du sang maure quelque part, puisque cela fait longtemps qu’ils sont venus.

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        • J’irais même plus loin, voiuloir réduire une “identité” à une race, c’est bien la preuve que vous l’avez perdu cette identité et que vous vous enrecréez une comploétement artificiellement. D’ailleurs se poser la question d’identité est déjà une preuve qu’on est en train de la perdre. Et la cause de cette perte ne vient pas de l’ISlam ou des immigrés, qui ne fait qu’accélérer un phénomène ancien: cela vient de la Révolution dans l’état, et aussi dans l’église (qui se traduit par une déchristianisation)

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  • Grégoire Legrand

    L’article repose sur une prémisse : que la “remigration” suppose le départ forcé de tous les immigrés et leurs descendants. Or, cette prémisse me parait erronée. L’auteur oublie que la remigration pourrait être volontaire : depuis quelques années, de nombreux immigrés sénégalais ou ivoiriens (certes, moins nombreux que ceux qui tentent de gagner l’Europe) rentrent sur leur terre d’origine, Arte a même diffusé un très bon reportage sur ce fait ; l’année dernière, le nombre de Mexicains a être rentrés au pays a dépassé celui des départs du Mexique. Il n’est pas aberrant de penser que les pays de départ se développant, leurs ressortissants pourraient envisager d’y revenir, aidés en cela par le gouvernement français. J’ajoute que l’auteur semble faire comme si l’identité française était au fond identique à la foi catholique, ce qui n’est pas très différent de la conception républicaine de la nation ; comme l’identité française n’était pas d’abord ethnique (ou plutôt pluriethnique), comme pour toute nation d’ailleurs.

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    • Cher Monsieur
      En fait je parle de la remigration volontaire dans les autres articles, qui est légitime, mais donc réaliste, au cas par cas, et faite de façon juste et concerté.
      Ici, je réponds plutôt à ceux qui parlent justement d’une remigration forcée et systématique, auxquels j’ai été confronté de visu et brutalement si on peut dire

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