Qui sont les criminels ?
Depuis l’incendie à la fois dramatique et providentiel de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, on ne peut qu’être étonné par le silence radar impressionnant autour de ses causes. Rien ne filtre. L’omerta est imposée dans le contexte même du bruit constant et des racontars flagorneurs. Ce silence est parlant, et montre d’ailleurs bien à quel point le bruit ambiant est voulu et contrôlé, pour noyer le poisson si on peut dire…
La presse était déjà en effet étonnamment discrète sur les causes de cet incendie pourtant gigantesque. On a bien parlé d’un court-circuit qui aurait mal tourné, et de graves dysfonctionnements dans le dispositif de surveillance et dans le logiciel de sécurité… Ainsi qu’un rapport datant de quelques années d’un expert italien qui avait pointé tout cela et certains risques aux autorités compétentes sans que rien ne soit fait pour endiguer le risque…
Il est certain qu’il reste tout de même difficile à croire qu’un incendie de cette ampleur puisse être simplement causé par un accident. Nous verrons bien ce qu’en dit l’enquête et l’histoire le temps venu. En attendant le silence public sur le sujet est plus que parlant, oui. Il semble en tout cas peu probable que ce soit un acte terroriste musulman, vue qu’ils aiment bien s’en vanter habituellement.
Peu importe au fond la cause dernière qui a déclenché l’incendie. Court-circuit ? Dysfonctionnement ? Acte criminel ? Dans un certain sens, l’incendie accidentel serait d’autant plus providentiel et symbolique : cela renforce l’aspect surnaturel de cet incendie qui s’est déroulé le lundi saint, remettant la religion au centre de toutes les conversations dans le monde entier lors de la semaine sainte, dans cette France catholique qui s’oublie, sans compter l’incroyable faible portée des dégâts étant donné l’ampleur de l’incendie. Pas de morts, pas d’autres bâtiments touchés, le saint sacrement et les saintes reliques sauvés, ainsi que l’essentiel des trésors religieux et artistiques. Et en prime, un prêtre héroïque qui renoue avec les anciens temps.
Il est tout de même possible d’identifier le criminel en fin de compte assez facilement : la mairie de Paris et toutes les administrations apostates qui, s’ils ne persécutent pas les chrétiens aussi violemment que lors des périodes révolutionnaires aiguës, harcèlent plus insidieusement notre religion en la rabaissant à une attraction touristique, et en négligeant l’entretien de notre riche patrimoine autant que faire se peut – c’est-à-dire en ménageant le minimum pour continuer de capter les bourses des visiteurs touristiques bernés.
Car au fond, cet incendie, comme d’autres d’ailleurs, devaient bien arriver vue la gabegie complète dans la conservation de notre patrimoine par les administrations publiques et l’absence criminelle de réaction et mesures prises en amont. Il suffit d’ailleurs de regarder les différents acteurs et leur anticléricalisme foncier, comme la mairesse – appellation qui convient au fond très bien à la personne en question (on se demande d’ailleurs où se trouve le maire, mari très absent ces derniers temps semblent-ils…, que ceux qui peuvent goûter le trait le fassent).
C’est bien l’Etat anticlérical le véritable criminel dans l’affaire. Ils veulent de toute façon détruire passivement ce patrimoine, là où naguère cela était assumé activement, et donc plus voyant.
Mais cela est au fond évident. Le problème est en réalité plus profond : pourquoi des gens qui détestent la religion gèrent notre patrimoine religieux construit à la gloire du Corps du Christ ? Là se trouve le problème foncier de toute l’histoire. Est-ce illogique ? Non, puisque la république veut détruire la religion catholique, c’est dans ses gênes – les périodes d’accalmie ne doivent pas permettre de se voiler la face, l’Histoire le montre trop bien, mêmes causes, mêmes conséquences. Ce qui est en revanche problématique c’est que les catholiques ne réagissent plus, et se laissent faire spolier encore et encore. Les étrangers sont éberlués quand ils apprennent la véritable figure de la laïcité : « Comment, vos églises ne sont pas possédées par les diocèses ? Comment, l’Etat, qui plus est se trouve si anti-catholique en France, possède les églises ? Vous êtes un pays de fous… » Effectivement…
D’où d’ailleurs les invraisemblables discours sur les projets fantasques de reconstruction de la flèche : si l’Eglise possédait ses bâtiments, cela ne serait même pas imaginable…
Conclusion : il faut remettre en cause intégralement la loi 1905 et la laïcité en générale, et que l’Eglise récupère ce qui lui revient de droit, non pour elle, mais pour la gloire de Dieu. Et/ou une restauration de la monarchie traditionnelle, qui sert Dieu tout autant que l’Eglise dans son domaine propre.
Et si la foi dans ce pays n’est plus assez forte pour maintenir de cette façon les églises debout, tant pis, mieux vaut qu’elle s’écroule dans l’indifférence, plutôt qu’elles soient profanées par apostats et autres. Ne nous inquiétons pas trop néanmoins, la flamme de la religion universelle se ravive. Et nous savons de plus en plus tourner nos regards vers la véritable relation saine entre Etat et Eglise, qui n’est autre que celle du Roi Très Chrétien envers l’épouse du Christ.
Antoine Michel
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France
C’est bien ce que j’ai dit un jour. Comme l’assassinat chez Charlie Hebdo, le Stade de France, et le théâtre dans Paris. Tout cela n’est qu’assassinat politique qui seront révélés plus tard….