Vitry-Chatillon, la tentative de meurtre de trop, et voilà notre police qui bat le pavé
La population assiste médusée aux cortèges de policiers, cagoulés ou masqués et armés, certains n’ont pas résistés à quelques analogies mais les ressemblances s’arrêtent là. Pas de violence, pas de dégradations, pas de tentative de meurtre. Penser que ces derniers manifestent parce-qu’ils auraient peur de faire leur job serait réducteur. Des milliers d’interventions sont effectuées quotidiennement avec des moyens juridiques et matériels inadaptés à la société que nous a construit cette République.
Au-delà de leurs difficultés il faut comprendre que notre sécurité passe par la leur, s’ils n’ont pas les moyens d’être en sécurité imaginez bien que la nôtre est plus qu’aléatoire. Quelle issue pour ce mouvement de contestation ? Il reste quelques mois avant les élections, trop court pour que ce gouvernement agisse, si il le voulait ce qui est à douter, idéologiquement ce que les policiers demandent ne leur correspond pas. Les principaux points étant la présomption de légitime défense et ensuite une réponse pénale forte et immédiate pour tous actes délictueux et criminels. Pour cela il faut réformer profondément l’institution judiciaire. Des années de travail en perspective.
Le mouvement de fronde doit donc se maintenir le plus longtemps possible et servir d’avertissement pour les prochains dirigeants. Le bien commun doit être le socle de toute construction. En matière de sécurité, la sanction, comprise comme telle par les auteurs d’infractions participe à cette idée du bien commun. La justice dans son sens social est également indispensable. Ce bien commun, souvent cité par le Prince Louis de Bourbon est le passage obligé vers une société apaisée. Le chemin sera long, seule la pérennité de la royauté peut nous y mener.
Eric de Flandre