Politique

Les persécutions

Nos confrères du Salon Beige[1] nous apprennent que la Basilique du Sacré Cœur sur la butte Montmartre a été taguée (photo ci-jointe) à la peinture rouge, avec des slogans anarchistes et incitant à mettre le « Feu aux Chapelles » (sic). 

On voit d’ici les réactions du gouvernement qui seront, de toute façon, intolérables :

soit celui-ci ne dira rien et cela constitue un grave manque d’équité par rapport aux profanations subies par des lieux de cultes d’autres confessions sur notre territoire. 
Soit celui-ci (et c’est plus probable) tiendra compte de la période électorale et se précipitera pour hurler au scandale, aussi fortement qu’ils ont apostasié la Foi de leurs ancêtres. 

Nous devrions n’avoir que faire des gesticulations gouvernementales. En ce temps de carême, ce genre d’événement peut nous faire méditer, très justement, sur la longue montée du Christ à Jérusalem, sur son supplice et sur cette humanité qui rejette le Christianisme comme autrefois elle a rejeté le Christ. « La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’Angle. » nous dit l’Évangile de Saint Matthieu. 

Ne restons pas sans rien faire, à attendre que le gouvernement agisse : qu’aurions-nous à faire de leurs gémissements ? Allons plutôt laver l’offense, en commençant par prier et particulièrement pour les hommes et femmes qui se sont livrés à ces actes, vraisemblablement portés par les discours haineux de certains responsables politiques[2]… Peut-être faudra-t-il envisager de veiller nos lieux de culte, résidences terrestres de la présence réelle. Et comme il n’y a pas de meilleures armes contre la haine que l’amour et le pardon, à l’instar de Louis XVI, de Cathelineau et tant d’autres, et comme nous y encourage la prière de l’Eglise : pardonnons activement à ceux qui nous ont offensés.

Roman Ungern

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