Le président Hollande persiste dans son refus…
… de faire appel au référendum demandé par le collectif de refus du mariage de personnes de même sexe et l’adoption par eux d’enfants. Cette obstination à ne pas tenir compte de la réaction de milliers de Français qui sont l’avant-garde de tous ceux qui sont plus lents à remuer ou qui, sans baisser les bras, n’ont pas le courage ou les finances pour participer aux actions de rue. Depuis fort longtemps, tous ceux qui possèdent un pouvoir financier savent que, statistiquement, une personne mécontente d’un produit qui réagit par écrit en représente au moins 100 à 300 derrière qui ne diront rien mais n’achèteront plus ledit produit ; il en est de même pour les manifestations de rue, nous avons actuellement un énorme sondage en grandeur nature dont le gouvernement ne veut pas tenir compte.
La seule raison explicable à cela est toujours la même : ces hommes qui nous gouvernent depuis le mois de juin sont des idéologues purs et durs qui ont décidé, comme ils l’ont fait continuellement depuis la Révolution française, de frapper fort pour obtenir le moins, ils vont certainement tenir compte d’amendements déposés mais cela dans le but de faire passer quand même une loi totalement perverse pour l’équilibre de la société.
Ces gens ont l’art de danser la samba qui est une danse qui se pratique en avançant de 3 pas et en reculant de 2 pas : au bout du compte, on avance régulièrement de 1 pas. Depuis la révolution, ce sont toujours les mêmes, ces « libéraux idéologiques », qui ont grignoté petit à petit toutes les structures de base vertueuses du fonctionnement de la société française et qui ont exporté ces méthodes dans le monde. Yves Marie Adeline a très bien expliqué ce processus dans son livre « la Droite impossible », à se procurer aux éditions Chiré.
Démasquer ces méthodes, c’est le premier pas pour savoir ensuite comment les combattre. Et le combat pour la reconquête de toutes les lois vertueuses risque d’être long mais devra se faire en renversant la vapeur de ce train qui nous mène à l’abîme.
Chantal de Thoury