La République, un régime tyrannique !

Pour ceux qui en douteraient encore, nous vivons bien sous un régime totalitaire, despotique et tyrannique. Toutes les libertés fondamentales sont niées, et suspendues au bon vouloir du tyran. Le régime est révolutionnaire et la terreur a été remise à l’ordre du jour il y a déjà plus d’un an.

Comme dans les États communistes, nous sommes en état de guerre perpétuelle, contre l’Ennemi, et pour la Vérité de la Santé et le Bonheur du peuple — les majuscules ont été mise à dessein.

Toute forme de coutume, même « républicaine », et de respect des légitimités supérieures, même faiblement supérieures, sont niés et le tyran fait la loi comme il l’entend, sans se préoccuper de rien, ni de personne, et encore moins du réel ou du bien commun.

Le peuple devenant esclave, hébété, tétanisé, avale tout comme un lapin de six mois que l’on prépare pour un bon civet. Il devient lui-même dénonciateur, bourreau et sacrificateur.

Tout cela (et bien d’autres choses) est connu, mais notons un tout petit fait, assez nouveau. Après la « tarte à Tain », punie de prison, voilà maintenant la poursuite sévère pour caricature de Macron en Hitler. Merci, au moins tout est clair, désormais. Le locataire de l’Élysée se prend pour Mahomet et envoie ses fatwas contre les blasphémateurs. Seuls les vrais tyrans ne supportent pas la caricature ! Hitler, Staline, Napoléon, Robespierre… le choix des faiseurs de ténèbres sont légions.

Ne surestimons pas Macron, néanmoins : il n’est qu’une petite marionnette impuissante, qui ne mérite que « gifles » et mépris. Il n’est pas à la hauteur de ses devanciers tyrans, de même que Bergoglio n’est pas à la hauteur de l’Antéchrist. Il ne mérite pas le respect, ni même le tyrannicide. Au contraire, l’assassinat d’un Macron lors d’un coup d’État ou d’un coup de sang représenterait une véritable catastrophe. Rappelons-nous de 1789 : dès que la première  goutte de sang fut versée, il ne s’arrêtera plus de couler.

N’oublions pas non plus que, quand les révolutionnaires commencent à s’entretuer, l’horreur et la Terreur ne font qu’augmenter. La situation va mal, elle empirera certainement, mais elle pourra toujours être pire, ne l’oublions pas !

Travaillons juste à la vraie Restauration et à la vraie conversion, dans la pratique des vertus cardinales de justice, de force, de prudence et de tempérance, dans la charité, la foi et l’espérance, pour casser le cercle vicieux qui est en place, qui doit s’épuiser, pour s’autodétruire.

L’important est de conserver, de renforcer et de restaurer les bonnes fondations pour que, l’heure venue, nous ne fassions pas les mêmes erreurs que dans le passé : après chaque épisode aigu de la Révolution, on n’a jamais totalement rompu pas avec les fondements révolutionnaires, créant ainsi les ferments de la Révolution suivante, toujours plus terrible et plus profonde que la précédente…

Antoine Michel

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !