La Messe ne fait pas tout !
La Sainte Messe et les sacrements ne font pas tout. Les sacrements sont une nécessité absolue et un prérequis — nous ne pouvons qu’exhorter tous nos lecteurs à se diriger vers la Sainte Table régulièrement —, mais ils ne sont pas suffisants. Les clercs ne sont pas des politiques, sauf à de rares exceptions, et le Roi n’est pas le Pape, ni le Pape le Roi. De même, le curé n’est pas père de famille, et le père de famille n’est pas curé.
Il nous faut donc de vrais seigneurs, des chefs, des politiques et des pères de familles qui sachent pallier le manque inhérent de notre cher clergé, qui, c’est son boulot, pense avant tout aux sacrements et à leur octroi. Souvenons-nous en effet que la contre-révolution en général, et la chouannerie en particulier, finirent sur un échec cuisant, causé par la perversité napoléonienne qui a su ménager le personnel ecclésiastique et réautoriser les sacrements, ce qui eut pour conséquence la démobilisation des prêtres, qui n’encourageaient plus la guérilla, voire la décourageaient…
Les rois de France, une sainte Jeanne d’Arc et de nombreux autres, à commencer par Saint Louis, aimaient plus que tout le Christ, Son Église et Ses clercs (il suffit de voir son testament pour le savoir), ce qui ne l’empêchait pas de de tenir ses positions sur les sujets temporels de son ressort, comme la justice, la paix et la guerre, parfois contre certaines autorités cléricales, voire le Pape lui-même. Toujours pour le meilleur !
Sans un Roi Très Chrétien, lieutenant de Dieu sur terre, le vicaire du Christ est bien seul. Les papes commencèrent par céder sur des sujets secondaires — le sacre et le concordat napoléoniens (dans un contexte où, de toute façon, il y aurait eu un relâchement des persécutions ; ce concordat et ce sacre ne firent que donner de la légitimité à « l’illégétimable »), le Ralliement, la condamnation de l’Action française, etc. On voit où tout cela a mené l’Église… Et le monde temporel s’éloignant toujours plus de l’Église, l’Église a perdu pied, et s’est engouffrée dans le monde par Vatican II.
Heureusement, les persécutions ne semblent pas prêtes de s’arrêter, et le temps de la conciliation entre les autorités temporelles perverses et les clercs semble loin. Que cela permette un réveil ! Si Dieu autorise ce mal, c’est bien que la déliquescence de son corps mystique est allée trop loin ! La France, Son royaume des Lys, est déchue : elle ne peut plus qu’abandonner sa morgue et son orgueil en se rappelant que tout ce qu’elle a de grand, elle le possède en tant qu’instrument du bon Dieu ! À bon entendeur.
Antoine Michel
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !
La messe reste néanmoins un pilier incontournable. Entendre la Parole et recevoir l’Eucharistie sont choses primordiales, pour ne pas dire vitales. Nous entrons dans un temps où cela devient petit à petit plus difficile, plus compliqué, plus contraignant, grâce aux bons soins des franc-maçons et des satanistes qui nous gouvernent !
C’est hélas aussi possible par l’ignoble soumission de nos évêques (à part une dizaine de courageux), plats comme des limandes devant le pouvoir politique et leurs séides, les journalistes… Peut-on imaginer un instant l’irruption des forces de Police dans une mosquée ou une synagogue ?
Il faut tenir bon ! Nous pouvons ployer sous la tempête, mais lorsque celle-ci cessera, nous nous relèverons ! Car il faudra rebâtir notre nation, faire resurgir le royaume de France, redevenir la fille aînée de l’Eglise ! Oui, prions pour que se lèvent les hommes et les femmes de caractère qui deviendront les chefs de demain ! Et je rends grâce à Dieu pour tous ces jeunes qui ont marché avec nous lors des Manifs pour tous ou pour la défense de la vie, c’est parmi eux que nous trouverons ces chefs !