La bête communiste nuit toujours
Vous souvenez-vous de Ian Brossat, ce communiste parisien qui voulait retirer le Sacré-Cœur de Montmartre du culte divin ?
Son nouveau passe-temps consiste à mettre aux ordres les écoles catholiques. Apprenant que Philippe Ariño, décrit comme « proche de Frigide Barjot » et opposé à la dénaturation du mariage, était amené à intervenir devant des classes d’écoles catholiques, son sang ne fit qu’un tour :
“Philippe Ariño a défendu des positions particulièrement outrancières pendant le débat sur le mariage pour tous. (…) Que ce monsieur s’exprime dans les médias, c’est une chose. Qu’il s’exprime dans des classes est tout simplement inadmissible”
Ian Brossat est de toute façon un pur produit de la tradition communiste : à la pointe de la révolution. Qualifiant Philippe Ariño «d’illuminé », vilipendant les vestiges de la Chrétienté et ne manquant jamais une occasion de croiser le fer avec les réacs, Ian Brossat n’étonne personne. Il rappelle le comportement d’un autre élu parisien, Alexis Corbière, qui s’est fait une spécialité d’attaquer violemment Lòrant Deutsch à chacune de ses respirations.
Le problème est le suivant : Ian Brossat s’est allié à la favorite des élections municipales parisiennes, Anne Hidalgo…Si Nathalie Kosciusko-Morizet n’a pas le droit de traiter avec Wallerand de Saint-Just (ce n’est de toute manière pas le genre de la maison NKM), Anne Hidalgo est alliée aux communistes. Et elle ne s’est pas publiquement dissociée des déclarations d’Ian Brossat. La parole communiste pure et dure bientôt à la tête de la capitale ?
Julien Ferréol