Droit de vote des étrangers : Hollande jette l’éponge
François Hollande a annoncé que la prochaine réforme constitutionnelle n’ouvrirait pas le droit de vote aux étrangers. Le président a préféré abandonner ce projet, qui risquait de plomber sa réforme : en effet, outre la droite, le centre aussi y est défavorable. Si la gauche possède la majorité dans les deux chambres, elle n’a pas celle des deux tiers au Congrès, nécessaire pour toute modification de la Constitution.
Hollande a donc oublié cet engagement de campagne, quitte à mécontenter une partie de son camp. Non seulement l’extrême-gauche va pleurnicher, comme à son habitude, sur la « modération » de Hollande, mais en plus, certains au sein même du PS grincent des dents : ils auraient voulu mener le combat jusqu’au bout (histoire de justifier en partie leurs salaires et privilèges injustifiés ?). Cela lui permettra de mener « sa » réforme constitutionnelle, d’apporter sa (petite) à l’édifice déjà bancal, comme Sarkozy en 2008.
Pour les municipales de 2014, le Parti socialiste devra donc se passer de cet électorat potentiel. Il faudra que la gauche trouve autre chose pour compenser l’impopularité de Flamby…
Hollande, dans un sursaut de lucidité, s’est enfin rendu compte que les Français ne veulent pas de sa sainte « égalité », mais du travail, pouvoir se nourrir et se loger, eux et leur famille.
Nous en avons assez que Hollande cherche à satisfaire les lobbies et les partis, et meuble ses lacunes par des sujets sociétaux inutiles et désastreux.
Qu’il arrête de vouloir suivre cette tradition républicaine : choyer les ultra-minorités et qu’il fasse plutôt face aux vrais problèmes de la France !
Rappelons-le lui le 24 mars à Paris !
François Étendard