De monsieur 3% et des monarques populaires
Trois pour cent : voilà un chiffre bien éloquent qui en dit assez long sur le rejet quasi unanime du président de la république actuel. En effet, selon une étude OpinionWay pour Le Figaro magazine, dévoilée ce jeudi, seuls 3% des Français interrogés souhaitent que François Hollande se représente en 2017(1).
Nous pouvons également y voir un rejet massif du Parti Socialiste et de ses idéologies malsaines : antichristianisme primaire, politique d’abolition de la famille, perversion de la jeunesse par le gender dès l’âge le plus tendre, casse généralisée de la Défense nationale, européisme à outrance…
Rejet du gouvernement socialiste actuel, mais aussi rejet global de la classe politicienne française : en effet, toujours selon la même étude d’opinion, 50% des sondés ne soutiennent aucun des « éléphants roses » de la rue de Solférino : Valls, Aubry, Royal, Montebourg… Il semble permis de s’attendre aux mêmes résultats pour les politicards professionnels de droite. C’est un désaveu majeur pour l’ensemble de cette oligarchie au bipartisme de mauvais apparat.
Trois pour cent : qui peut encore parler de légitimité ? Si tant est qu’un président de la république soit pleinement légitime, n’étant toujours, dans ses fonctions étatiques, que le chef du parti qui l’a amené au pouvoir, dirigeant donc constamment contre une partie non négligeable du peuple. Nous, royalistes, connaissons au contraire très bien ce qu’est en vérité le pouvoir légitime : celui du monarque issu de la dynastie bénie par Dieu, de la famille de Saint Louis, gouvernant selon les lois divines et naturelles, garant de l’intégrité du pays, à l’autorité absolue au-dessus de tout parti et pleinement au service du Bien commun.
Trois pour cent, donc, pour un président socialiste de la république française. Mais qu’en est-il de la cote de popularité des monarques européens ? Une étude de Miguel Villas-Boas, membre de la Plataforma de Cidadania Monárquica, blogue royaliste de soutien à la famille royale portugaise, nous permet une comparaison pour le moins édifiante(2) :
Indice de popularité de différents monarques – 2014 (dans l’ordre alphabétique des pays) :
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Belgique, Philippe : 70%
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Danemark, Marguerite II : 77%
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Espagne, Juan-Carlos : 62%
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Japon, Empereur Akihito (明仁) : 82%
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Liechtenstein, Prince Hans-Adam II : 70%
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Luxembourg, Grand-duc Henri : 70%
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Monaco, Prince Albert II : 70%
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Norvège, Harald V : 82%
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Pays-Bas, Willem-Alexander : 75%
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Royaume-Uni, Élisabeth II : 78%
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Suède, Carl XVI Gustaf : 70%
Ce qui nous fait une popularité moyenne de 73,27%.
Bref, encore une belle claque pour notre « monarque républicain » ! Mais est-ce bien étonnant d’être ainsi désavoué, lorsque l’on gouverne non pas au service du peuple, mais des idéologies de son parti gavé de subventions publiques, quitte à pratiquer sans aucun scrupule le déni de démocratie ?
L’école idéologique de la république assène à nos enfants la haine, entre autres, des Roys, en toute obéissance à sa grande figure de l’instruction publique de la IIIè république, Jules Ferry : « Mon but est d’organiser l’humanité sans Dieu et sans Roi. » Mais souvenons-nous que nos aïeux étaient, en 1793, année du lâche assassinat de Louis XVI, en grande majorité attachés à la personne du Roy. L’opinion des Jacobins régénérateurs de peuples n’est certainement pas le reflet de l’opinion générale du pays. Sinon, comment expliquer tous les soulèvements royalistes et contre-révolutionnaires qui s’ensuivirent, notamment celui de la Vendée, pays-martyr ?
Souvenons-nous également de la très grande popularité de Louis XVIII « le Désiré », restaurant la France après les mésaventures révolutionnaires et la saignée napoléonienne. Restauration bourbonienne dont nous fêtons justement le bicentenaire, anniversaire historique volontairement ignoré par la république laïque et sociale. Marianne a la mémoire très sélective.
Souvenons-nous enfin de l’étonnant et très encourageant succès de la procession en l’honneur de Saint Louis du 17 mai dernier, en la présence très remarquée de Louis XX, fils du Saint Roy. Preuve, s’il en est besoin, du lien puissant, à la fois spirituel et, d’une certaine manière, charnel, entre le Roy et ses peuples.
Élections européennes, montée du Front National, scandales sans fin, désaveu sans appel de toute la caste politique dirigeante : nous entrons bien dans une crise majeure des institutions républicaines. Assez de monsieurs Trois-pour-cent ! Royalistes, cette crise institutionnelle est le moment idéal pour faire connaître à nos concitoyens la seule alternative viable au système corruptocratique et inaptocratique actuel : la Restauration de la Royauté capétienne ! En avant ! N’ayons pas peur de nous frotter aux multiples préjugés anti-monarchiques que nous pouvons rencontrer ! Et, surtout, ne laissons pas passer notre chance, qui est celle, avant la nôtre, de la France !
Philippe Cléry
(1) http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/OpinionWay_Le_Figaro_Magazine_Le_candidat_PS_a_la_Presidentielle_de_2017.pdf