De 1792 à 2022 : d’un totalitarisme à un autre
Le 10 août 1792, de triste mémoire, marque le passage à la Terreur révélée et assumée, mais déjà bien présente dans l’idéologie des Lumières, depuis le début : la chute de la Monarchie fut le dernier barrage à sauter. Rappelons-nous que l’ambiance révolutionnaire, tout à fait délétère, vient de loin : des décennies de pourrissement intellectuel et de mauvaises habitudes des élites agissantes avant la révolution, la peur systématique et la communication autoréalisante dès 1788-1789, puis la montée en puissance avec des « faux » rétropédalages qui ne font que sanctionner une avancée vers plus de folie, en donnant un peu d’air, si peu, aux populations fatiguées.
Tout saute tout à fait avec le 21 janvier 1793.
Que sera 2022 ?
L’ambiance délétère dans les élites politiques, intellectuelles et médiatiques règne sans partage depuis des décennies : les principes révolutionnaires sont admis par le commun comme des dogmes sans examen ! Et encore, il n’y plus d’autre son de cloche, avec une église quasi-inexistante (ce qui était certes le cas juste avant la révolution française, car les clercs aussi ont été siphonnés par les Lumières, et les jésuites expulsés, mais le dogme et la liturgie étaient là, et ils sont vite revenus avec le début des affres révolutionnaires, permettant la contre-révolution).
Depuis début 2020, c’est la terreur sanitaire, qui manipule la masse comme un chat qui jouerait avec sa souris avant de la manger : un coup confiné, un coup déconfiné, puis la piqûre, la sous-humanisation, et maintenant l’acclimatation totale face à la suppression des libertés les plus primaires… Comme si la République était trop bonne de vous laisser en vie…
Rien de bien rassurant à vue humaine… La période électorale ne doit pas occulter cette réalité inquiétante, car nous perdons un temps précieux.
Il est urgent de se convaincre que rien de bon ne sortira des urnes : on parle déjà au plus haut niveau du report des élections, sinon de changer les règles, déjà soumises au conseil constitutionnel, pour nous faire un coup à la Biden. Sans compter que, de toute façon, les élections sont déjà truquées depuis longtemps — c’est d’autant plus clair depuis 2017, avec l’arnaque Macron et l’exclusion de Fillon… Alors, cessons de prendre nos rêves pour des réalités, et revenons à la réalité, aussi terrible soit-elle !
Le passe vaccinal acte cette sous-humanisation. Les dites résistances parlementaires ne sont que de la poudre aux yeux ! Sur le fond, tous les parlementaires sont sur la même ligne… Cela fait longtemps que tout est perdu d’un point de vue institutionnel. Nous visons dans un monde où il est devenu normal de voter un texte dans la nuit, en urgence, sans débats, et tel que le propose le dictateur en chef. Je me demande si même les démocraties soviétiques auraient osé un ridicule aussi visible ! Même les républiques bananières font plus d’effort pour tenir la face !
Si ce genre de procédés trompent la foule, alors comment dire ?… Ce n’est pas pour rassurer !
Que faire alors ?
Restons calme, et ne nous laissons pas prendre aux sirènes de notre temps : élections, idéologies, désespoir…
Renforçons-nous, restaurons et défendons-nous, de façon intransigeante et prudente, sans céder un pas, mais sans rendre une injustice pour une autre — car tout sera retenu contre vous, même ce que vous n’avez pas fait. Il faut donc que cela vaille la peine.
En attendant, remplissons nos devoirs d’états : de chrétiens d’abord, de sujets aussi, mais encore de parents, de paroissiens, etc. Dans la prière et les sacrifices !
Antoine Michel
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !