Appel à l’action (4/4) – Trinquons pour le Roi !
« Partout où brille le soleil du catholicisme, on trouve l’amour, les rires et le bon vin. »
— Hilaire Belloc
« À force de murmurer le nom du Roi, naîtront l’espoir du Roi, puis la nécessité du Roi, enfin la Royauté renaîtra. »
— Talleyrand
L’action est banale : il s’agit de se rencontrer pour discuter et boire un coup. Cela est pourtant interdit aujourd’hui ! Il faut désobéir et se réunir quand même. L’idée est simple : ne pas rester seul et constituer concrètement de petits groupes locaux de gens déterminés. L’action est aisée : il suffit de se réunir, le plus souvent possible — disons au moins une fois par semaine —, pour discuter, sans souci des décrets liberticides ni des diverses mesures totalitaires telles que le couvre-feu.
Le risque est minimal : que risquez-vous si vous vous faites attraper ? Une simple amende, au pire du pire…
L’idée est aussi de faire vivre un commerce local. Il ne faut pas laisser massacrer le tissu économique local, ni qu’il devienne esclave de l’État. Il peut s’agir de n’importe quel commerce, mais les marchés semblent être les lieux les plus pertinents car s’y rencontrer en petits groupes y est facile. L’idée est de contribuer à la survie de son tissu économique local, et de faire de l’apostolat royaliste chez ces commerces que l’on fera vivre.
Enfin, pour ceux qui vivent assez près les uns des autres — le plus souvent dans les grandes villes, sans doute —, la sortie autorisée d’une heure pourra être coordonnée avec celle d’autres personnes. Nous pourrons alors nous rencontrer et discuter. Utilisons les moyens légaux qui nous restent pour nous retrouver ! Et si l’occasion nous le permet, buvons un coup à la santé du Roi !
L’idée est aussi de nous réunir en petits groupes, pour apprendre à nous connaître et forger des réseaux, ou des noyaux de réseaux, qui seront importants pour l’avenir. Il s’agit de nous conforter et de nous soutenir mutuellement, d’abord moralement, puis en pratique. Nous ne devons pas rester seuls, car la solitude fait le jeu de l’ennemi. Il s’agit aussi de donner une occasion à ceux qui aimeraient agir, mais qui ne savent pas comment ou qui seraient tentés par des actions d’éclats irréfléchis, voire dangereuses.
Non, nous devons nous connaître et nous organiser, affirmer nos déterminations ! Il est important de le faire clandestinement et contre les décrets liberticides : nous sommes dans un État terroriste, un État de non-droit. Il faut changer de logiciel et arrêter de croire que nous nous en sortirons par les voies légales. Cela devient de moins en moins réaliste, de toute façon…
Il faut donc, gentiment et tranquillement, continuer de vivre normalement, même si cela est illégal. Cette action — somme toute humble et minime — nous permettra de forger notre courage et nos déterminations, en nous réunissant et en faisant vivre un commerce local. Elle fournira par ailleurs à des personnes déterminées ou épuisées une petite famille et une cause saine avec des acteurs qui agissent prudemment et positivement.
Nous ne pourrons peut-être pas éternellement communiquer aussi facilement à l’avenir, il nous faut donc des groupes locaux, qui ne dépendent pas d’internet et des réseaux virtuels, mais qui se fondent sur le terrain et dans la réalité. En pratique : comment nous repérer ?
Envoyez-nous à l’adresse suivante (cryptée et sécurisée) votre département, et un contact courriel, nous nous chargeons ensuite de vous mettre en contact au plus vite par courriel :
Nous nommerons d’office — par défaut, si personne n’émerge — un chef de groupe, point de contact avec le comité du CAL pour les questions, les difficultés éventuels, etc. Nous pouvons envoyer aussi des documents, des problématiques, etc. s’il s’agit de réfléchir et de nourrir des réflexions. L’idée fondamentale est que vos groupes doivent être flexibles et indépendants, en gardant le contact avec le Cercle d’Action légitimiste (CAL), pour profiter à la fois de la flexibilité et de l’indépendance locale et d’un minimum de cadre pour la réalisation d’actions à l’avenir.
- Usage des sections existantes et des organismes déjà existantes : les légitimistes actifs dans des cercles (ou autres) sont aussi appelés à se joindre à nous, sans perdre leur identité propre (il s’agit ici d‘actions, de former un réseau local et nombreux !, mais aussi d’essaimer). Tous les légitimistes actifs doivent prendre leurs responsabilités et mener la constitution de groupes plus larges, ici fondées sur l’action et la survie de l’économie locale. Cette forme doit permettre l’entrée de non légitimistes qui veulent agir, afin de faire de l’apostolat royaliste auprès d’une population locale et plus large. Le chef doit rester royaliste et le groupe doit simplement, clairement, se définir comme royaliste.
- Ces groupes ne doivent pas excéder un chiffre d’une dizaine personne afin de rester discret, il serait bon de former un nouveau groupe quand ce chiffre est dépassé. Il faut éviter de ne se retrouver qu’à deux ou trois, un chiffre de cinq semble un bon compromis pour s’organiser.
- Se réunir au minimum une fois par semaine.
Hauts les cœurs ! Il s’agit de commencer à agir !
Paul de Lacvivier
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !
- Premier volet : Prions et sacrifions !
- Deuxième volet : Assurons le maintien du culte !
- Troisième volet : Retirons nos enfants des écoles !
- Quatrième volet : Trinquons ensemble pour le Roi !
Je remercie grandement monsieur de Lacvivier pour les services qu’il donne ainsi que pour le temps qu’il consacre au travail de la Restauration. Je lui en suis très reconnaissant. Félicitations.
Jean de Darbér d’Aletmont