Abandonnons toute velléité démocratique !
En tant que catholiques, nous avons le devoir de porter la bonne parole évangélique à toutes les âmes, pour leur Salut. Cette vocation catholique, déformée par l’esprit tordu de la Révolution, a donné le démocratisme universaliste, prétendant que tout citoyen a part aux décision régaliennes.
Les légitimistes du XXIe siècle sont les témoins privilégiés des affres des erreurs politiques et philosophiques modernes, et des souffrances que celles-ci engendrent. Le mal est si profond que le « monde » voit des mensonges éhontés comme des vérités établies, provoquant ainsi des violences et des souffrances dont les faibles et les pauvres sont les premiers à pâtir !
Regardez cette folle histoire du corona, dont nous avons tous subi les conséquences et dont nous continuons de subir les conséquences. On a inventé une maladie, relativement bénigne, puis on a allégué des vérités pseudo-scientifiques et l’on a mis en place une politique de terreur établie comme une politique assumée, là où les bons principes politiques appellent au devoir des dirigeants de rassurer les peuples et d’éviter toute épidémie de peur ! Bien pire que toutes les épidémies biologiques, c’est une destruction de la confiance par des mensonges flagrants et répétés, justifiant des mesures totalitaires (port du masque obligatoire, confinement, etc.), qui s’est opérée sous nos yeux.
Présenter des erreurs comme des vérités ne porte jamais de bonnes conséquences. Elles sont toujours néfastes. Si elles sont, en plus, utilisées à escient pour des plans inavouables, comme en France, la situation s’empire encore plus rapidement !
En tant que légitimistes, nous proclamons simplement la sagesse immémoriale française, c’est-à-dire les vérités politiques que les anciens sages avaient su remarquer — la nature politique de l’homme, par exemple —, ajoutées à l’expérience de millénaires de politique — l’histoire prouve que les hommes sont dociles et se soumettent naturellement à l’autorité, même illégitimes, nous en sommes aujourd’hui témoins — et sanctifiées par la grâce de l’Esprit-Saint, qui éclaire le tout des lumières chrétiennes et de la Révélation — ainsi, dans notre belle France, le Roi Très Chrétien est le serviteur de ses sujets, s’en fait une fierté et se sacrifie pour le bien commun, comme l’époux se sacrifie pour son épouse, à l’image de Louis XVI montant à l’échafaud.
Il y a donc une erreur monumentale qui règne partout dans le monde depuis plus de deux siècles : la démocratie, qui prétend que la souveraineté est dans le « peuple » ! Évidente absurdité pour qui a des enfants ! Évidente manœuvre pour évacuer la responsabilité des souverains ou justifier les pires horreurs que même les barbares païens ne légitimaient pas — c’est le cas, par exemple, de l’assassinat légal et recommandé des enfants, dénommé sous le spécieux vocable d’avortement (certes, les païens tuaient souvent les enfants, mais ils ne disaient jamais que c’était bien).
Dans les temps troubles que nous vivons, et qui malheureusement ne peuvent qu’empirer — ne croyons pas que les conséquences des décennies de politique qui ont dissout la société et les esprits pourront être abolies facilement —, ne tombons jamais dans la tentation de jouer à la « démocratie », sous le coup de l’émotion ou dans l’objectif de récupérer la légitime insatisfaction générale qui habite le pays. Nous nous devons de garder des principes clairs et d’en témoigner par nos actes : nous prônons le contraire de la Révolution, pas une révolution contraire !
En matière politique, il est important que les puissants et les dirigeants se réapproprient les bons principes. Il est toujours bon que la vérité se répande au plus grand nombre, mais pour les vérités spécifiquement politiques — à la différence des vérités de l’Évangile — il faut d’abord que le petit nombre qui dirige le monde soit bien formé, mais surtout bien converti, c’est-à-dire agissant toujours dans le sens du bien commun, avec force et en affirmant les principes moteurs de ses actions, et ce malgré les chutes qui ne sont que des occasions pour repartir de plus belle.
Notre but n’est pas de faire du nombre, mais de faire de la qualité : nous voulons de bons pères de familles, de bonnes épouses, de bons chefs, de bons officiers, de bons ministres, de bons serviteurs. Qu’ils deviennent nombreux et ce sera encore mieux. Mais qualité d’abord ! Nous ne voulons pas des esclaves, ou plutôt des robots, que la démocratie produit en série.
Alors vous tous, Français ! Vous voulez sortir des cette situation infâme dans laquelle la République vous a conduit et dans laquelle elle vous maintient ? Vous voulez sortir du joug de l’esclavagisme de vos passions, de vos écrans, des impôts, des mauvaises décisions politiques ? Une seule solution : devenir esclave ! Mais esclave de la Vérité, esclave de Jésus-Christ. Là, vous serez libres dans ce monde, et vous pourrez bien servir votre Roi, dans la docilité ferme qu’apporte la Foi dans le Roi des Rois et l’allégeance jurée à notre père, le bon Roi Très Chrétien. Sinon, vous resterez les esclaves que vous êtes : esclaves de votre orgueil, de cette république, du monde, du respect humain, de vos passions, et que sais-je encore…
Alors, fidèles sujets ! Alors, vous tous, qui voulez enfin devenir sujets fidèles, mais qui ne savez pas comment faire, imprégnez-vous des bons principes, pas simplement grâce aux livres, mais par l’action, même la plus infime, à commencer par celle dans votre cœur, selon votre condition. Et soumettez-vous à notre bon Roi comme une épouse se soumet à son mari, comme l’Église se soumet à Notre-Seigneur, comme le Roi se soumet à Jésus, comme Jésus se soumet à Marie, comme Marie se soumet au Père.
Si vous ne faites pas l’effort de vous soumettre volontairement au bien commun et à la vérité, alors vous serez soumis par la force à l’Islam ou au totalitarisme révolutionnaire en préparation. Il ne faut pas croire que nous sommes libres, nous sommes enchaînés, c’est notre nature. L’histoire l’illustre, la raison le prouve. Seule l’Europe très chrétienne, seule la France très chrétienne a rendu les sujets libres, sans libération, sans négation de l’autorité — qui enchaîne sous couvert de liberté —, seule l’Europe très chrétienne a fait disparaître l’esclavage, a rendu les communautés fortes, a garanti les libertés et le salut des âmes.
Nous serons toujours esclaves sur cette terre. Esclaves de la mort ! Alors, pour nous libérer, il ne s’agit pas de passer d’un maître de mort à un autre maître de mort — de la Ve à la VIe République, ou de la démocratie à la charia —, il s’agit de passer volontairement sous la main de la Vie — Jésus-Christ — et de son serviteur, son lieutenant de Dieu sur terre, notre bon Roi Louis XX, serviteur du bien commun.
Cela se fait tout de suite et à tous niveaux, à commencer au sein de sa propre âme. Pas besoin d’attendre et de gémir ! Jurez allégeance et battez-vous !
Paul-Raymond du Lac
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !
La série « Campagne royale », signée Paul-Raymond du Lac, est composée de quatre cycles : Les principes restaurateurs ; Les conditions préalables [à la restauration] ; Les fondements de l’action ; et Place à l’action, couronnée par le manifeste. Les intitulés des articles sont les suivants :
► Haut les cœurs ! Manifeste pour la restauration royale
► Les principes restaurateurs :
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- La voie royale
- Soyons de bons et exemplaires sujets, des ministres entreprenants, des chevaliers zélés : premier pas vers la Restauration
- Sortons de toute logique d’appareil et de parti !
- Abandonnons toute velléité démocratique !
- Agissons en tant que sujets quitte à désobéir, en toute courtoisie, aux lois iniques
- Réinvestissons la res publica
- Soyons naturellement des régnicoles de la France éternelle
- Voyons loin, très loin : croissons et multiplions !
► Les conditions préalables :
► Les fondements de l’action :
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- La Restauration intégrale. Exaltons la liturgie royale traditionnelle !
- La Restauration spirituelle. Rappelons la nécessité du Sacre !
- La Restauration réelle. Fondons le gouvernement royal pour la Restauration !
- La Restauration pragmatique. Restaurons les finances royales par l’impôt volontaire !
- La Restauration combattante. Formons une armée royale !
► Place à l’action : Investissons le pays réel selon nos possibilités
► En pratique :
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- Annexe 1. Le problème islamique
- Annexe 2. Exemple d’esprit royal d’union nationale : hymne et drapeau
D’ailleurs, démocratie, république, qu’est-ce?????
Pourtant, le terme même de “res publica” des anciens Romains avait un sens noble et respectable ! Mais il a été complètement dévoyé et foulé aux pieds depuis deux siècles…
La meilleure façon de préserver le bien commun, c’est pour moi la monarchie ! Une monarchie qui permet l’exercice équilibré du pouvoir, si bien résumé dans l’adage que vous connaissez tous : l’autorité en haut, les libertés en bas !
Malheureusement, nous vivons une bien triste époque… En haut règne un autoritarisme qui a perdu la boussole, et en bas les libertés sont de plus en plus rognées chaque jour !
Il faut bien pourtant tenir compte de l’opinion publique ! celle-ci existait déjà du temps du Roi-soleil… Il me paraît normal qu’il existe une assemblée (quelque soit son nom) qui représente la nation, et qui puisse avoir son mot à dire, tout comme le fait le plus modeste des conseils municipaux… et il faut bien pouvoir désigner celles et ceux qui nous représentent !
En fait, aujourd’hui, la source de tous nos maux est la non représentativité de la nation française par ses parlementaires actuels, qui sont aux ordres des partis politiques, et dont les intérêts sont bien éloignés de l’intérêt général de la France… ainsi que par le désir effréné de nos politiciens à tous vouloir devenir “calife à la place du calife”, pour reprendre une expression connue d’une célèbre BD ! Ajoutons à cela un niveau d’abrutissement général de plus en plus flagrant, et le fait, scandaleux à mes yeux, que le vote d’une personne courageuse et laborieuse a le même poids que celui d’un imbécile ou d’un “malfaisant” (comme disait le regretté Michel Audiard !)
Derrière des institutions légitimes, se cache “le grand mensonge”, comme l’a dit je ne sais plus qui…