Pendant que la République fête Badinter, le Japon condamne à mort !, par Paul de Beaulias
La République fête Badinter, qui entrera bientôt au Panthéon ! Qu’il y entre ! dans ce martyrologe inversé, qui donne un indice du lieu où se trouvent ses résidents, par la proclamation de l’Église républicaine… Paix à son âme, tout de même.
Le culte de l’abolition de la peine de mort commence vraiment à être sinon suranné, du moins clairement déplacé : alors que les victimes sont sans défense, que les crimes pullulent dans les rues françaises, que les coupables sont soit relâchés directement, soit pardonnés pour « troubles psychologiques » ou pour toute autre raison atténuante, là où la justice la plus primaire est lésée partout sur le territoire, il est plus que révoltant de fêter celui qui fut « l’instrument » de la destruction de la fonction primordiale de la société politique, à savoir la justice.
Oui, la Cité doit rendre justice puisque la justice régule les liens entre les personnes et que la Cité est justement le produit naturel et nécessaire, prévu par Dieu pour gérer les personnes en tant que communauté politique… La justice consiste à rendre à chacun ce qui lui est dû : châtiments comme récompenses !
La paix et la sécurité sont le bien le plus primordial de la vie en groupe, sinon c’est tout bonnement invivable, et on ne peut rien faire… Le mal doit donc être puni, pour le bien commun, qui passe avant les biens particuliers. Tout cela est d’une évidence que seul la folie révolutionnaire qui a pu illusionner son monde en usant mal des fruits de la chrétienté – suffisamment paisible et civilisée pour permettre à des pervers ce genre de folies ! Toutes les civilisations le savent bien, c’est une question de stricte justice naturelle, je dirais même d’infra-justice, de simple ordre minimal pour que ce soit vivable.
Ailleurs, on garde les pieds sur terre – même si on imagine que ces institutions seront attaquées tôt ou tard par les globalistes.
Le Japon continue de condamner à mort, et démocratiquement encore : il adopte le système américain des assises avec jurés. Et je vous assure que des jurés devant un criminel énorme, quelque soient leurs convictions anti-peine de mort au départ, vote tout de même de manière vindicative…
Seule la grande chrétienté et notre moyen-âge lumineux avait su concilier justice et charité, satisfaction de la vindicte publique et correction du criminel, sans jamais tomber ni dans la cruauté païenne du « on tue tout ce qui bouge » (le principe confucianiste de taper sur tout clou qui dépasse » ni dans le libéralisme moderniste rousseauiste de l’homme-ange (qui peut faire illusion, je le répète, que parce que la société était chrétienne, et donc avec des gens restaurés par la grâce du Christ dans un état un peu mieux que la simple nature déchue) qui fait du bourreau une victime…
Le 18 janvier 2024, le tribunal d’assises provincial de Kofu, sur décision des jurés, a condamné à mort le prévenu. Il avait 19 ans au moment des faits, il y a trois ans. Ses crimes sont énormes : assassinat de ses parents, de sa sœur, et tentative d’assassinat de sa petite sœur, intrusion dans le domicile, et double incendie volontaire, sur sa maison, mais aussi ailleurs…
Les avocats évoquaient une faiblesse psychiques et des troubles psychologiques.
Personne n’a été dupe : tout a été calculé et parfaitement volontaire, prémédité et prêt à être refait.
Parricide et incendiaire, la question est déjà réglé normalement.
Le président du tribunal ajoute de plus qu’il n’y aucun moyen pour ce criminel de s’amender et de changer : l’amputation de ce membre cancéreux de la société est donc une nécessité !
Et oui, au pays du soleil levant, cela ne pose pas de problème : la peine de mort est là, pas si fréquente, mais pas si rare non plus, toujours pour des crimes énormes.
S’il y autant de sécurité ici, c’est clairement que tout potentiel criminel sait que s’il va trop loin il risque vraiment la peine de mort (car il faut qu’elle soit appliquée de temps en temps pour avoir un sens – et malheureusement la perversité de la nature déchue donne suffisamment d’occasions de l’appliquer de temps en temps).
Il est quand même comique que la République luciférienne veuille permettre de donner la mort légalement à n’importe qui, et aux médecins, pour toute raison, mais qu’elle s’interdise de tuer le méchant qui fait du mal !
Logique dans un certain sens, et certainement en pratique mieux pour nous : car, ne nous voilons pas la face, si demain la peine de mort est rétablie ce ne sera pas pour punir le méchant, le meurtrier, le violeur, mais bien pour abattre les opposants politiques comme nous et comme aux temps anciens de l’âge d’or de la Terreur…
Sachons ainsi que la peine de mort est non seulement légitime mais juste et nécessaire, mais qu’en pratique aujourd’hui, à l’aune de cet État totalitaire qui détruit toute la chose publique, un super-tyran devenant pire et pire, il n’est pas plus mal que le Lucifer incarné républicain se soit démuni de cette arme…
Que le Roi revienne vite !
Paul de Beaulias
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !
Badinter triste sire, Juif haineux !